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Mode d'emploi / Klarigoj

Mode d'emploi
du Machu Picchu

Klarigoj pri
Maĉupikĉuo

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V
 
 
Le Machu Picchu, élu en 2007 une des sept nouvelles merveilles du monde, est une ancienne cité inca du XVe siècle, aujourd'hui en ruines, perchée sur un promontoire rocheux entre les monts Machu Picchu et Huayna Picchu.

C'est un des principaux sites touristiques dans le monde et le plus grand du Pérou, qui en compte pourtant bien d'autres. Pour autant, c'est un des endroits les plus compliqués à visiter et ce mode d'emploi a pour but d'apporter quelques éclaicissements sur la marche à suivre pour visiter ce lieu mythique qui fait rêver rien qu'à l'évocation de son nom.

Mais autant le dire d'entrée de jeu : il n'est PAS possible d'atteinde (complètement) le Machu Picchu à vélo, pas plus d'ailleurs qu'en voiture ou en bus. Pour tous ces moyens de transport, il sera nécessaire de finir à pied. Aussi, exceptionnellement, nous ne nous contentons pas ici de montrer le trajet à vélo, mais nous indiquons également les autres manières pour se rendre sur place.
MP Maĉupikĉuo, elektita en 2007 unu el la sep novaj mirindaĵoj de la mondo, estas antaŭa inkaa urbo de la 15a jarcento, hodiaŭ je ruinoj, alte staranta sur roka promontoro inter la montoj Maĉupikĉuo kaj Huajnapikĉuo.

Temas pri unu el la ĉefaj turismejoj en la mondo kaj la plej grava de Peruo, kiu tamen entenas multajn aliajn. Malgraŭ tio, temas pri iu el la plej komplikaj lokoj por viziti kaj ĉi tiu instrukciaro celas alporti kelkajn klarigojn pri la metodo por viziti tiun kvazaŭ mitan lokon, kiu revigas je nura prononco de ĝia nomo.

Sed pli bone tuj diri : NE eblas (komplete) atingi Maĉupikĉuon per biciklo, fakte ne pli per aŭto aŭ buso. Por ĉiuj el tiuj veturiloj, necesos fine paŝadi. Tial, malkutime, ni ĉi tie ne kontentiĝas per montro de bicikla itinero, sed ni ankaŭ indikas ĉiujn aliajn manierojn tien iri.



Attention, les informations données ici sont valables en 2020 et d'autres en 2022. Toutefois, les choses étant en perpétuelle évolution, il est bon de les vérifier avant d'organiser votre visite du Machu Picchu. Les autorités cherchant à réduire le nombre de visiteurs, c'est tout particulièrement le cas pour les horaires et les prix indiqués ici, que ce soit en soles (littéralement soleils, la monnaie péruvienne, ici abrégée en PEN) ou en dollars des États-Unis (abrégés en USD), parfois utilisés dans les agences de voyages.

Pour information, Machu Picchu est le nom des ruines de la cité, tandis que Machupicchu Pueblo est le nouveau nom du village d'Aguas Calientes, à proximité des ruines, qui est toutefois encore peu utilisé. La plupart du temps, c'est le nom d'Aguas Calientes qui est indiqué sur les documents officiels et les brochures des agences de voyage. C'est aussi le nom que nous avons retenu dans ce mode d'emploi, principalement afin d'éviter toute confusion entre le village et les ruines.


À savoir aussi que la ville de Cuzco s'écrit Cusco (avec un S) en espagnol local, plus rarement Cuzco (avec un Z), mais il est aussi possible de voir l'inscription Qosqo ou Qusqu en quechua.



Atentu, la ĉi-tieaj informoj validas en 2020 kaj aliaj en 2022. Tamen, ĉar ĉio estas konstante evoluanta, estas konsilate kontroli ilin antaŭ ol organizi vian viziton al Maĉupikĉuo. Ĉar la registraroj senĉese celas al malpliiĝo da vizitantoj, tio precipe taŭgas pri la horaroj kaj la prezoj, ĉu ili estas en sunoj (laŭlitera traduko de soles, la peruana valuto, ankaŭ mallongigata en PEN) aŭ en usonaj dolaroj (mallongigataj en USD), foje uzataj en vojaĝagentejoj.

Por informo, Maĉupikĉuo (Machu Picchu) estas la nomo de la urbaj ruinaĵoj, dum Maĉupikĉu-Vilaĝo (Machupicchu Pueblo) estas la nova nomo de la vilaĝo Aguas Calientes, proksime de la ruinoj, sed ĝi ankoraŭ ne estas tre uzata. Plejofte estas uzata la nomo Aguas Calientes, kiu estas indikata sur oficialaj dokumentoj kaj broŝuroj de vojaĝagentejoj. Ankaŭ tiun nomon ni uzas en tiu instrukciaro, precipe por eviti konfuzon inter la vilaĝo kaj la ruinaĵoj.


Estas ankaŭ sciinde, ke la urbon Kusko oni skribas precipe Cusco (kun S) en la loka hispana lingvo, pli malofte Cuzco (kun Z), sed ankaŭ videblas la nomo QosqoQusqu en la keĉua lingvo.


SOMMAIRE
ENHAVO



ACHETER LE BILLET POUR VISITER
LE MACHU PICCHU



Il est impossible d'obtenir un billet à l'entrée des ruines, il faut impérativement l'acheter à l'avance, au choix :


+ Sur le site Internet du ministère de la culture : www.machupicchu.gob.pe (en espagnol et en anglais). Cette option est recommandée, car les places sont limitées et partent très vite, surtout en saison haute (de mai à septembre).

Il faut savoir qu'une fois un billet acheté, il est encore possible de changer la date et le nom du bénéficiaire (contre des frais de dossier), mais pas de changer le type de billet. Il n'est pas non plus possible de se faire rembourser.

Après avoir réservé un billet par Internet, on dispose de trois heures pour effectuer le paiement avant qu'il ne soit remis en vente. Cela laisse le temps à ceux qui ne veulent pas payer aussitôt par carte bancaire, de se rendre aux centres culturels de Cuzco ou d'Aguas Calientes pour régler en espèces, ou encore dans toutes les banques Banco de la Nación. Cela permet aussi de trouver un billet de train ou de bus adapté pour se rendre au Machu Picchu.


+ À Cuzco :

- Au ministère de la culture de la Casa Garcilaso, calle Garcilaso, à l'angle de la Plazza Regocijo, du lundi au samedi, de 07h00 à 19h00. Paiement par carte bancaire ou en espèces.

- Au ministère de la culture du Palacio Kusicancha, calle Maruri 340, du lundi au samedi, de 07h00 à 19h00.  Paiement par carte bancaire ou en espèces.

- Association des agences de tourisme AATC, Calle Nueva Baja 424, du lundi au vendredi de 09h00 à 13h00 et de 16h00 à 19h00, le samedi de 09h00 à 13h00.
Paiement uniquement par carte bancaire.

- Au bureau de PeruRail, uniquement pour ceux qui achètent le billet de train chez eux : Portal de Panes 214 (Plaza de Armas), tous les jours de 07h00 à 22h00. Aussi Avenida del Sol, à l'aéroport, et aux gares de Wanchaq et San Pedro. Également deux bureaux à Lima
. Paiement uniquement par carte bancaire. Possibilité d'acheter aussi sur internet : https://www.perurail.com, en espagnol et en anglais.

- Au bureau d'Inca Rail
, uniquement pour ceux qui achètent le billet de train chez eux : Portal de Panes 105 (Plaza de Armas), du lundi au vendredi de 09h00 à 21h00 (19h00 le samedi et 14h00 les dimanche et fêtes)Paiement uniquement par carte bancaire. Possibilité d'acheter aussi sur internet : https://incarail.com/fr, en espagnol et en anglais.


+ À Ollantaytambo :

- Au bureau de PeruRail, uniquement pour ceux qui achètent le billet de train chez eux, Avenida Ferrocarril, tous les jours de 04h00 à 21h00. Paiement uniquement par carte bancaire. Possibilité d'acheter aussi sur internet : https://www.perurail.com, en espagnol et en anglais.

- Au bureau d'Inca Rail
, uniquement pour ceux qui achètent le billet de train chez eux, Avenida Ferrocarril, tous les jours de 07h00 à 09h30, de 09h45 à 14h30 et de 14h45 à 17h00Paiement uniquement par carte bancaire. Possibilité d'acheter aussi sur internet : https://incarail.com/fr, en espagnol et en anglais.


+ À Aguas Calientes : au centre culturel, Avenida Pachacutec, Cuadra 1 (à l'angle de la Plaza Manco Cápac), tous les jours de 05h20 à 20h45. Paiement uniquement en espèces.

Quel que soit le mode de réservation, il faut indiquer son numéro de passeport, lequel sera à présenter obligatoirement avec le billet à l'entrée des ruines.


+ Par une des nombreuses mini-agences de voyage situées dans les rues autour de la Plaza de Armas, à Cuzco. Dans ce cas, on réserve non seulement le billet d'entrée, mais aussi le transport. Attention toutefois que, margré des prix alléchants indiqués en vitrine, le risque est de payer plus cher pour des prestations moindres que celles que pourraient proposer des agences moins centrales. Voir notre expérience personnelle plus bas.



Il existe quatre types de billets différents :


1) Billet du Machu Picchu uniquement

On peut choisir une heure d'entrée à partir de 06h00, puis à 07h00, 08h00, 09h00, 10h00, 11h00, 12h00, 13h00 et 14h00.

les visites sont limitées à seulement 4 heures sur le site, ce qui laisse le temps de visiter la zone agricole, de faire un aller-retour à la Porte du Soleil (Intipunku) ou au Pont de l'Inca (une simple planche au-dessus du vide sur un chemin à flanc de falaise), puis de visiter la zone urbaine et le secteur sacré.


Le tarif est de 230 PEN (134 PEN pour les étudiants et les enfants).
Pour les habitants de la Communauté Andine (Bolivie, Colombie, Équateur) le tarif est de
230 PEN (80 PEN pour les étudiants et les enfants), un peu moins pour les habitants du Pérou.

Les billets du matin sont les plus prisés et partent en premier. Il peut être prudent de les réserver suffisamment à l'avance sur Internet, sans attendre d'être sur place, surtout en saison haute, de mai à septembre.

D'un autre côté, il faut savoir que le site est souvent pris dans les nuages tôt le matin et que la vue ne se dégage qu'en milieu de matinée. Or, les photos d'ensemble du site se font depuis la zone agricole, par laquelle on entre en premier et vers laquelle il est interdit de revenir une fois passé dans la zone urbaine.


En saison basse, il est recommandé de réserver ses billets d'entrée environ une semaine à l'avance, car le nombre de places est limité. Attendre d'être à Cuzco pour s'en occuper est prendre le risque de ne pas trouver de places disponibles pour la durée de son séjour sur place.

En saison haute (de mai à septembre), il peut être prudent de s'y prendre au minimum un mois à l'avance.


2) Billet du Machu Picchu avec le mont Huchuy Picchu (2420 m)

Avec lui, on peut :
- entrer sur le site à patir de 06h00 et accéder au mont entre 06h00 et 07h00 maximum,
- entrer sur le site à patir de 07h00 et accéder au mont entre 07h00 et 08h00 maximum,
- entrer sur le site à patir de 08h00 et accéder au mont entre 08h00 et 09h00 maximum
,
- entrer sur le site à patir de 09h00 et accéder au mont entre 09h00 et 10h00 maximum
,
- entrer sur le site à patir de 10h00 et accéder au mont entre 10h00 et 11h00 maximum
,
- entrer sur le site à patir de 11h00 et accéder au mont entre 11h00 et 12h00 maximum
,
- entrer sur le site à patir de 12h00 et accéder au mont entre 12h00 et 13h00 maximum
,
- entrer sur le site à patir de 13h00 et accéder au mont entre 13h00 et 14h00 maximum
,
- entrer sur le site à patir de 14h00 et accéder au mont entre 14h00 et 15h00 maximum
.

Le mont Huchuy Picchu est un sommet qui offre un point de vue inverse à celui traditionnellement pris depuis la zone agricole. L'inconvénient est qu'il se situe à l'autre bout de la zone urbaine, ce qui veut dire qu'il faudra avoir visité la zone agricole et la moitié de la zone urbaine en moins d'une heure, ce qui est un peu dommage. Et pas question non plus d'aller ni à la Porte du Soleil (Intipunku) ni au Pont de l'Inca (une simple planche au-dessus du vide sur un chemin à flanc de falaise) par manque de temps. Car il n'est pas précisé si le billet permet de revenir vers la zone agricole, ce qui est interdit avec le billet simple. Il n'est pas précisé si le billet permet de revenir vers la zone agricole, ce qui est interdit avec le billet simple.

La montée est courte et assez facile. Prévoir une durée d'environ 1 heure pour l'aller-retour.

Le tarif est de 230 PEN (134 PEN pour les étudiants et les enfants).
Pour les habitants de la Communauté Andine (Bolivie, Colombie, Équateur) le tarif est de 119 PEN (80 PEN pour les étudiants et les enfants), un peu moins pour les habitants du Pérou.

Il est fortement recommendé de réserver plusieurs semaines à l'avance, car le nombre de places (200) et les créneaux horaires sont très limités.


3) Billet du Machu Picchu avec le mont Huayna Picchu (2700 m)

Avec lui, on peut :
-
entrer sur le site à patir de 06h00 et accéder au mont entre 06h00 et 07h00 maximum,
- entrer sur le site à patir de 08h00 et accéder au mont entre 08h00 et 09h00 maximum,
- entrer sur le site à patir de 10h00 et accéder au mont entre 10h00 et 11h00 maximum,
- entrer sur le site à patir de 12h00 et accéder au mont entre 12h00 et 13h00 maximum.

Les visites sont réservées aux plus de 12 ans et limitées à 6 heures sur le site.

Le Huayna Picchu est le sommet visible dans le fond de toutes les photos d'ensemble du Machu Picchu. L'inconvénient est qu'il se situe à l'autre bout de la zone urbaine, ce qui veut dire qu'il faudra avoir visité la zone agricole et la moitié de la zone urbaine en moins d'une heure, ce qui est un peu dommage. Et pas question non plus d'aller ni à la Porte du Soleil (Intipunku) ni au Pont de l'Inca (une simple planche au-dessus du vide sur un chemin à flanc de falaise) par manque de temps. Car il n'est pas précisé si le billet permet de revenir vers la zone agricole, ce qui est interdit avec le billet simple. Depuis le sommet du Huayna Picchu, les plus courageux peuvent continuer jusqu'au Temple de la Lune.

La montée est assez difficile, sans interruption, et avec des escaliers et des sentiers étroits, à-pic et escarpés. Il faut donc être en forme et ne pas être sujet au vertige. Prévoir une durée d'environ 2 heures pour l'aller-retour, 2h30 en poussant jusqu'au Temple de la Lune.

Le tarif est de 299 PEN (207 PEN pour les étudiants et les enfants).
Pour les habitants de la Communauté Andine (Bolivie, Colombie, Équateur) le tarif est de 192 PEN (146 PEN pour les étudiants et les enfants), un peu moins pour les habitants du Pérou.

Il faut impérativement réserver plusieurs mois à l'avance, car le nombre de places (200) et les créneaux horaires sont très limités.


4) Billet du Machu Picchu avec le mont Machu Picchu (montagne) (3082 m)

Avec lui, on peut :
- entrer sur le site à patir de 06h00 et accéder au mont entre 06h00 et 07h00 maximum,
- entrer sur le site à patir de 07h00 et accéder au mont entre 08h00 et 09h00 maximum.

Les visites sont limitées à 7 heures sur le site.

Le mont Machu Picchu (ou montagne Machu Picchu) est le sommet en face à face du Huayna Picchu, donc non visible sur les photos traditionnelles du Machu Picchu. La montée débute du côté zone agricole, c'est à dire là où l'on commence la visite. C'est donc la montée la plus intéressante, car, de retour dans la zone agricole, les plus courageux n'auront aucun problème pour faire un aller-retour à la Porte du Soleil (Intipunku) ou au Pont de l'Inca (une simple planche au-dessus du vide sur un chemin à flanc de falaise), sachant qu'une fois entré dans la zone urbaine, il est interdit de revenir en arrière.

La montée est plus longue mais un peu plus facile et mieux tracée que celle du Huayna Picchu. Elle est donc plus recommandée aux personnes souffrant de vertige ou accompagnées d'enfants. Il ne faut toutefois pas perdre de vue qu'il vaut mieux être en forme pour l'entreprendre. Prévoir une durée d'environ 3 heures pour l'aller-retour.

Le tarif est de 299 PEN (207 PEN pour les étudiants et les enfants).
Pour les habitants de la Communauté Andine (Bolivie, Colombie, Équateur) le tarif est de 192 PEN (146 PEN pour les étudiants et les enfants), un peu moins pour les habitants du Pérou.

Il est fortement recommendé de réserver plusieurs semaines à l'avance, car le nombre de places (400) et les créneaux horaires sont très limités. Toutefois, comme ce sommet est moins populaire, il peut parfois arriver qu'il reste de la place lorsque l'on achète son billet sur place, à Cuzco ou à Aguas Calientes.


L'entrée est gratuite pour les enfants de moins de 8 ans.

Le tarif enfant s'applique aux jeunes âgés de 8 à moins de 17 ans.

Les étudiants doivent avoir 25 ans maximum et posséder une carte d'étudiant valable jusqu'au 31 décembre de l'année en cours.

Outre le tarif spécial appliqué aux membres de la Communauté Andine (Péruviens, Boliviens, Colombiens, Équatoriens), les visites sont gratuites les dimanche pour les habitants de Cuzco. Il y a donc plus de monde ce jour là, ce qui peut entraîner des problèmes de disponibilité de billets.

Il existe aussi un musée du Machu Picchu, appelé Manuel Chávez Ballón, et ouvert tous les jours de 08h00 à 16h00. Ainsi, ceux visitant les ruines le matin peuvent visiter le musée l'après-midi et inversement. Il est situé juste après le pont du point de contrôle bas, avant la montée de la route et des escaliers. Y sont exposés des objets trouvés lors des fouilles entreprises après la découverte des lieux. Le billet est à acheter en même temps que celui du Machu Picchu. Il coûte 27 soles pour tous et donne droit aussi à la visite d'un jardin botanique à l'intérieur même des ruines.

Attention à bien choisir son billet car, si on peut changer la date et le nom du bénéficiaire (contre des frais de dossier), il n'est pas possible de changer le type de billet ou de se le faire rembourser.

Attention aussi à bien respecter les horaires indiqués sur les billets pour entamer l'ascension du mont Huayna Picchu ou du mont Machu Picchu, sous peine de se voir refuser l'accès.

La montée juqu'à la Porte du Soleil (Intipunku) est gratuite. Il faut compter une heure aller-retour, et cela doit se faire au début, lorsque l'on se trouve encore dans la zone agricole, car ensuite, à partir du moment où l'on est descendu dans la zone urbaine, le retour en arrière est interdit. De même, à partir de là, la visite doit se faire selon un trajet en sens unique. Les gardiens veillent pour empêcher les gens de revenir en arrière.

Il n'y a des toilettes qu'à l'entrée du site ; une fois à l'intérieur il n'y a plus rien. Prévoir aussi de l'eau, car il n'y a qu'une cafétéria très chère avant l'entrée. Un poncho peut aussi se révéler utile en cas de pluie, car toutes le maisons sont en ruine et aucune ne comporte plus de toit. Enfin, un tampon est disponible gratuitemet sur la gauche juste après l'entrée pour apposer sur son passeport.

Un guide est obligatoire pour effectuer la visite. On peut en trouver à l'entrée, mais il peut être prudent d'en réserver un à l'avance lors de l'achat du billet, d'autant plus si on en veut un parlant une autre langue que l'espagnol ou l'anglais.
 


AĈETI BILETON POR VIZITI
MAĈUPIKĈUON



Ne eblas akiri vizitbileton ĉe la enirejo de la ruinaĵoj, nepras anticipe aĉeti ĝin, laŭ elekto :


+ Per la TTT-ejo de la ministerio pri kulturo : www.machupicchu.gob.pe (en la hispana kaj en la angla). Tiu opcio estas konsilata, ĉar la biletoj estas limigitaj kaj rapidege elĉerpiĝas, precipe altsezone (de majo ĝis septembro).

Indas scii, ke post aĉeto de bileto, plu eblas sanĝi la daton kaj nomon de la posedanto (kontraŭ kosto), sed ne la tipon de la bileto. Ankaŭ ne eblas nuligi ĝin kaj monreakiri.

Post kiam oni rete rezervis bileton, oni disponas tri horojn por pagi antaŭ ol la bileto estos nuligata. Tio disponigas tempon al tiuj, kiuj ne volas tuj pagi per bankokarto, por iri al la kulturaj centroj en Kusko aŭ en Aguas Calientes, aŭ ankaŭ en ĉiu banko Banco de la Nación, por mone pagi. Tio ankaŭ ebligas trovi taŭgan trajn- aŭ busbileton por aliri Maĉupikĉuon.


+ En Kusko :

- En la ministerio pri kulturo de Casa Garcilaso, calle Garcilaso, angule de Plazza Regocijo, de lundo ĝis sabato, de 07:00 ĝis 19:00. Eblas pagi per bankokarto aŭ mone.

- En la ministerio pri kulturo de Palacio Kusicancha, calle Maruri 340, de lundo ĝis sabato, de 07:00 ĝis 19:00. Eblas pagi per bankokarto aŭ mone.

- Asocio de la agentejoj de turismo AATC, Calle Nueva Baja 424, de lundo ĝis vendredo de 09:00 ĝis 13:00 kaj de 16:00 ĝis 19:00, sabate de 09:00 ĝis 13:00.
Pago nur per bankokarto.

- En la oficejo de PeruRail, nur por tiuj, kiuj aĉetas trajnbileton ĉe ĝi : Portal de Panes 214 (Plaza de Armas), ĉiutage de 07:00 ĝis 22:00. Ankaŭ Avenida del Sol, en la flughaveno, kaj en la stacidomoj Wanchaq kaj San Pedro. Ankaŭ ekzistas du oficejoj en Limo
Pago nur per bankokarto. Ankaŭ eblas aĉeti rete : https://www.perurail.com, en la hispana kaj la angla.

- 
En la oficejo de Inca Railnur por tiuj, kiuj aĉetas trajnbileton ĉe ĝi : Portal de Panes 105 (Plaza de Armas), de lundo ĝis vendredo de 09:00 ĝis 21:00 (nur 19:00 sabate kaj 14:00 dimanĉe kaj ferie)Pago nur per bankokarto. Ankaŭ eblas aĉeti rete https://incarail.com, en la hispana kaj la angla.


+ En Ollantaytambo :

- En la oficejo de PeruRail, nur por tiuj, kiuj aĉetas trajnbileton ĉe ĝi : Avenida Ferrocarril, ĉiutage de 04:00 ĝis 21:00. Pago nur per bankokarto. Ankaŭ eblas aĉeti rete : https://www.perurail.com, en la hispana kaj la angla.

- 
En la oficejo de Inca Railnur por tiuj, kiuj aĉetas trajnbileton ĉe ĝi : Avenida Ferrocarril, ĉiutage de 07:00 ĝis 09:30, de 09:45 ĝis 14:30 kaj de 14:45 ĝis 17:00Pago nur per bankokarto. Ankaŭ eblas aĉeti rete https://incarail.com, en la hispana kaj la angla.


+ En Aguas Calientes : en la kultura centro, Avenida Pachacutec, Cuadra 1 (je la angulo de Plaza Manco Cápac), ĉiutage de 05:20 ĝis 20:45. Pago nur per mono.

Kia ajn oni rezervas, necesas indiki sian numeron de pasporto, kiun oni devige prezentos kun la vizitbileto ĉe la enrirejo de la ruinaĵoj.


+ Pere de iu el la multnombraj etaj vojaĝagentejoj lokitaj sur la stratoj ĉirkaŭ Plaza de Armas, en Kusko. Tiakaze, oni rezervas ne nur la viziton, sed ankaŭ la transporton. Tamen atentu, ke, malgraŭ allogaj prezoj indikataj sur la montrofenestroj, estas risko pagi pli multekoste por servoj malpli bonaj ol tiuj, kiujn povus havigi malpli urbocentraj agentejoj. Vidu nian propran sperton pli malsupre.



Ekzistas kvar malsamaj tipoj de biletoj :


1) Bileto nur por Maĉupikĉuo

Eblas elekti enirhoron ekde 06:00, kaj poste je 07:00, 08:00, 09:00, 10:00, 11:00, 12:00, 13:00 kaj 14:00.

Vizitoj estas limigitaj je nur 4 horoj surloke, kio donas sufiĉe da tempo por viziti la agrikulturan sektoron, por iri-reveni al la Sunpordo (Intipunku) aŭ al la Inkaa Ponto (simpla ligna tabulo super ravino laŭ pado je flanko de klifo), kaj poste por viziti la urban kaj la sanktan sektorojn.


La tarifo estas 230 PEN (134 PEN por studantoj kaj infanoj).
Por loĝantoj de la Anda Komunumo (Bolivio, Kolombio, Ekvadoro) la tarifo estas 
230 PEN (80 PEN por studantoj kaj infanoj), iomete malpli por loĝantoj en Peruo.

La matenaj biletoj estas pli ŝatataj kaj elĉerpiĝas unuavice. Povas esti sagace rezervi ilin sufiĉe anticipe per Interreto, sen atendi sian alvenon surloke, precipe je alta sezono, de majo ĝis septembro.

Aliflanke, necesas konscii, ke la ejon ofte kovras frumatenaj nuboj kaj ke la vido liberiĝas nur mezmatene. Kaj tiel estas, ke la panoramaj fotoj de la tuta ejo realiĝas de la agrikultura sektoro, tra kiu oni unue eniras kaj kien oni ne rajtas reveni post paso en la urban sektoron.


Dum la malalta sezono, estas konsilate rezervi siajn enirbiletojn ĉirkaŭ unu semajnon antaŭe, ĉar estas limigita kvanto da lokoj. Atendi sian alvenon en Kusko por zorgi pri tio signifas riski ne trovi disponeblajn biletojn dum la tuta tempo de sia restado surloke.

En alta sezono (de majo ĝis septembro), povas esti sagace zorgi pri la afero minimume unu monaton antaŭe.


2) Bileto por Maĉupikĉuo kaj la monto Huchuy Picchu (2420 m)

Per ĝi, eblas :

- eniri en la lokon ekde 06:00 kaj aliri la monton inter 06:00 kaj 07:00 maksimume,
- 
eniri en la lokon ekde 07:00 kaj aliri la monton inter 07:00 kaj 08:00 maksimume,
- 
eniri en la lokon ekde 08:00 kaj aliri la monton inter 08:00 kaj 09:00 maksimume,
- 
eniri en la lokon ekde 09:00 kaj aliri la monton inter 09:00 kaj 10:00 maksimume,
- 
eniri en la lokon ekde 10:00 kaj aliri la monton inter 10:00 kaj 11:00 maksimume,
- 
eniri en la lokon ekde 11:00 kaj aliri la monton inter 11:00 kaj 12:00 maksimume,
- 
eniri en la lokon ekde 12:00 kaj aliri la monton inter 12:00 kaj 13:00 maksimume,
- 
eniri en la lokon ekde 13:00 kaj aliri la monton inter 13:00 kaj 14:00 maksimume,
- 
eniri en la lokon ekde 14:00 kaj aliri la monton inter 14:00 kaj 15:00 maksimume.

Huĉujpikĉuo estas suprejo, kiu havigas vidpunkton malan la tradicie ĝuatata elde la agrikultura sektoro. Problemo estas, ke ĝi situas je la alia flanko de la urba sektoro, kio signifas, ke necesas viziti la agrikulturan sektoron kaj duonon de la urba sektoro en malpli ol unu horo, kio estas iomege bedaŭrinde. Kaj ankaŭ eblos iri nek al la Sunpordo (Intipunku) nek al la Inkaa Ponto (simpla ligna tabulo super ravino laŭ pado je flanko de klifo) pro manko da tempo. Ĉar ne estas precizite, ĉu oni rajtaj reveni al la agrikultura sektoro, kio estas malpermesate kun simpla bileto.

La suprenirado estas mallonga kaj iom facila. Oni antaŭvidu ĉirkaŭ 1 horon por iri kaj reveni.

La tarifo estas 230 PEN (134 PEN por studantoj kaj infanoj).
Por loĝantoj de la Anda Komunumo (Bolivio, Kolombio, Ekvadoro) la tarifo estas
119 PEN (80 PEN por studantoj kaj infanoj), iomete malpli por loĝantoj en Peruo.

Il est fortement recommendé de réserver plusieurs semaines à l'avance, car le nombre de places (200) et les créneaux horaires sont très limités.


3) Bileto por Maĉupikĉuo kaj la monto Huajnapikĉuo (2700 m)

Per ĝi, eblas :
-
eniri en la lokon 
kaj aliri la monton inter 06:00 kaj aliri la monton inter 07:00 kaj 08:00 maksimume,
- eniri en la lokon ekde 06:00 kaj aliri la monton inter 06:00 kaj 07:00 maksimume,
- eniri en la lokon ekde 08:00 kaj aliri la monton inter 08:00 kaj 09:00 maksimume,
- eniri en la lokon ekde 10:00 kaj aliri la monton inter 10:00 kaj 11:00 maksimume,
-
eniri en la lokon ekde 12:00 kaj aliri la monton inter 12:00 kaj 13:00 maksimume.

Vizitoj estas nur por pli ol 12-jaruloj kaj limigataj je 6 horoj surloke.

Huajnapikĉuo estas la suprejo videbla en la fono de ĉiuj panoramaj fotoj de Maĉupikĉuo. Problemo estas, ke ĝi situas je la alia flanko de la urba sektoro, kio signifas, ke necesas viziti la agrikulturan sektoron kaj duonon de la urba sektoro en malpli ol unu horo, kio estas iomege bedaŭrinde. Kaj ankaŭ eblos iri nek al la Sunpordo (Intipunku) nek al la Inkaa Ponto (simpla ligna tabulo super ravino laŭ pado je flanko de klifo) pro manko da tempo. Ĉar ne estas precizite, ĉu oni rajtaj reveni al la agrikultura sektoro, kio estas malpermesate kun simpla bileto. De la suprejo de Huajnapikĉuo, la plej kuraĝuloj povas plu paŝi ĝis la Templo de la Luno.

La suprenirado estas iom malfacila, sen ĉeso, kaj kun ŝtuparoj kaj padoj mallarĝaj, ĉe raveno kaj krutaj. Estas do prefereble bonfarti kaj ne suferi pro vertiĝo. Oni antaŭvidu ĉirkaŭ 2 horojn por iri kaj reveni, 2 horojn 30 kun kromiro al la Templo de la Luno.

La tarifo estas 299 PEN (207 PEN por studentoj kaj infanoj).
Por loĝantoj de la Anda Komunumo (Bolivio, Kolombio, Ekvadoro) la tarifo estas 192
 PEN (146 PEN por studantoj kaj infanoj), iomete malpli por loĝantoj en Peruo.

Nepre necesas rezervi plurajn monatojn antaŭe, ĉar la kvanto da biletoj (400) kaj la horo-zonoj estas tre limigitaj.


4) Bileto por Maĉupikĉuo kaj la monto Maĉupikĉuo (3082 m)

Per ĝi, eblas :
- 
eniri en la lokon ekde 06:00 kaj aliri la monton inter 06:00 kaj 07:00 maksmume,
- 
eniri en la lokon ekde 07h00 kaj aliri la monton inter 07:00 kaj 08:00 maksimume,
- 
eniri en la lokon ekde 08:00 kaj aliri la monton inter 09:00 et 10:00 maximum.

Vizitoj estas limigitaj je 7 horoj surloke.

La monto Maĉupikĉuo estas la suprejo vide al vide de Huajnapikĉuo, do ne videbla sur la tradiciaj fotoj de la ruinoj Maĉupikĉuo. La suprenirado komenciĝas en la agrikultura sektoro, tio estas je la zono kie on komencas la viziton. Temas do pri la plej interesa suprengrimpado, ĉar, post reveno en la agrikulturan zonon, la plej kuraĝuloj senprobleme povas iri-reveni al la Sunpordo (Intipunku) aŭ al la Inkaa Ponto (simpla ligna tabulo super ravino laŭ pado je flanko de klifo), kun bona konscio, ke post eniro el la urban sektoron, oni ne rajtas reveni malantaŭen.

La suprenirado estas pli longa sed iom pli facila kaj kun pli bona pado ol tiu de Huajnapikĉuo. Ĝi do estas pli konsilata al homoj suferantaj pri vertiĝo aŭ akompanataj de infanoj. Tamen, oni ne forgesu, ke oni prefereble bonfartu antaŭ ol realigi ĝin. Oni antaŭvidu ĉirkaŭ 3 horojn por iri kaj reveni.

La tarifo estas 299 PEN (207 PEN por studentoj kaj infanoj).
Por loĝantoj de la Anda Komunumo (Bolivio, Kolombio, Ekvadoro) la tarifo estas
192 PEN (146 PEN por studantoj kaj infanoj), iomete malpli por loĝantoj en Peruo.

Estas ege konsilate rezervi plurajn semajnojn antaŭe, ĉar la kvanto da biletoj (400) 
kaj la horo-zonoj estas tre limigitaj. Tamen, ĉar tiu suprejo estas malpli populara, foje povas okazi, ke restas biletoj, kiam oni rezervas surloke, ek Kusko aŭ en Aguas Calientes.


La eniro estas senpaga por infanoj malpli ol 8-jaraj.

La tarifo por infanoj aplikiĝas al junuloj de 8 ĝis malpli ol 17 jaroj.

Studento aĝu je maksimume 25 jaroj kaj posedu student-karton valida ĝis la 31a de decembro de la aktuala jaro.

Aldone al la specifa tarifo aplikata al anoj de la Anda Komunumo (Peruanoj, Bolivianoj, Kolombianoj, Ekvadoranoj), la dimanĉaj vizitoj vizitoj estas senpagaj por Kuskanoj. Konsekvence, estas pli da homoj en tiu tago, kio povas estigi problemojn pri disponeblaj biletoj.

Ankaŭ ekzistas muzeo pri Machupikĉuo, nomita Manuel Chávez Ballón, kaj ĉiutage malfermata de 08:00 ĝis 16:00. tiele, la matenaj vizitantoj de la ruinaĵoj povas viziti la muzeon posttagmeze kaj male. Ĝi situas tuj trans la ponto de la malalta kontrolejo, antaŭ la voja kaj ŝtupara suprenirejoj. Tie estas ekspoziciataj objektoj trovitaj okaze de priserĉoj realigitaj post malkovro de la ruinaĵoj. La bileto estas aĉetenda samtempe kiel tiu al Maĉupikĉuo. Ĝi kostaj 27 sunojn por ĉiuj et donas ankaŭ rajton viziti botanikan ĝardenon ene de la ruinaĵoj mem.

Oni atente elektu sian bileton, ĉar, dum eblas sanĝi la daton kaj la nomon de ĝia posedanto (kontraŭ kosto), ne eblas ŝanĝi la tipon de la bileto nek nuligi ĝin kaj monreakiri.

Oni ankaŭ zorge konformiĝu al la horo-zonoj indikataj sur la biletoj por komenci la supreniradojn al la monto Huajnapikĉu aŭ al la monto Maĉupikĉuo, sub minaco ne plu rajti aliri.

Supreniri al la Sunpordo (Intipunku) estas senpage. Oni antaŭvidu unu horon por iri-reveni. Tio devas okazi en la komenco, ĝis kiam oni ankoraŭ troviĝas en la agrikultura sektoro, ĉar poste, ekde la momento kiam oni malsupreniris en la urban sektoron, malantaŭen reveni estas malpermesate. Plie, ekde tie, la viziton oni realigu laŭ unudirekta itineo. Gardistoj gvatas por malebligi al turistoj malantaŭeniri.

Troveblas necesejo nur ja la enirejo de la ruinoj ; post kiam oni eniris, neniuj plu troveblas. Estas sagace kunporti akvon, ĉar estas nur unu manĝejo ege multekosta ĉe la enirejo. Pluvjaketo ankaŭ povas utili okaze de pluvo, ĉar ĉiuj domoj estas ruinaj kaj neniu el ili plu havas tegmenton. Fine, stampo senpage disponeblas je la maldekstra flanko tuj post la enirejo por stampigi sian pasporton.

Gvidisto estas deviga por realigi la viziton. Iuj troveblas ĉe la enirejo, sed povas esti sagace anticipe rezervi gvidiston okaze de la biletaĉeto, des pli se oni volas iun, kiu scipovas lingvon alian ol la hispana aŭ la angla. 



SE RENDRE AU MACHU PICCHU



Il faut dans un premier temps se rendre à Cuzco, l'ancienne capitale de l'empire Inca. C'est là, et dans une moindre mesure à Ollantaytambo, que tout s'organise, là où se trouvent toutes les agences de voyage et les organismes culturels et commerciaux permettant de se rendre au Machu Picchu.

Il y a deux façons de se rendre à Cuzco.

+ En avion. Il y a de nombreux vols chaque jour, principalement depuis Lima et Arequipa, mais aussi d'autres villes péruviennes ainsi que de La Paz, en Bolivie. L'aéroport de Cuzco se situe en ville, à seulement 5 kilomètres de la place principale.

Attention au fait que Lima se situe en bord de mer, tandis que Cuzco est nichée au cœur des Andes, à 3400 mètres d'altitude. Le trajet ne durant qu'une heure et demi, il faut envisager la possibilité de ressentir le mal des montagnes. Outre le fait de redescendre, un des moyens de lutter contre ce mal est de se reposer sur place. Il peut donc être sage de prévoir dans son planning un ou deux jours de repos à Cuzco avant d'entamer le reste du trajet vers le Machu Picchu.


+ En bus. De nombreuses compagnies proposent des trajets en bus vers Cuzco depuis plusieurs villes du Pérou. La gare routière de Cuzco se situe en ville, à seulement 3 kilomètres de la place principale.

Depuis Lima, le trajet dure environ 21 heures, ce qui n'est pas suffisant pour s'acclimater à la différence d'altitude entre Lima, en bord de mer, et Cuzco à 3400 mètres d'altitude. Outre le fait de redescendre, un des moyens de lutter contre le mal des montagnes est de se reposer sur place. Il peut donc être sage de prévoir dans son planning un ou deux jours de repos à Cuzco avant d'entamer le reste du trajet vers le Machu Picchu.


Les moyens de se rendre de Cuzco au Machu Picchu.

+ En train puis en navette ou à pied jusqu'au site.
+ En minibus puis à pied sur la partie finale.
+ À vélo puis a pied sur la partie finale.
+ En randonnées pédestres.



1) En train, depuis une des quatre gares de départ possibles : trace en violet clair jusqu'à Aguas Calientes, puis trace en violet foncé pour les navettes de bus jusqu'à l'entrée du site, ou traces en marron à pied d'abord jusqu'au point de contrôle bas (puesto de control) puis encore en marron jusqu'à l'entrée du site.

2) En minibus (puis à pied sur la partie finale) : trace en violet foncé puis en marron sur la partie pédestre finale.

3) À vélo (puis à pied sur la partie finale) : trace en rouge puis en marron sur la partie pédestre finale.

4) Par des randonnées pédestres : traces vert clair pour les itinéraires principaux, ainsi qu'en vert foncé pour les routes alternatives.
 

IRI AL MAĈUPIKĈUO



Unuavice, necesas iri al Kusko, la antaŭa ĉefurbo de la Inkaa imperio. Tie, kaj ankaŭ iomete en Ollantaytambo, ĉio organiziĝas, tie troveblas ĉiuj vojaĝagentejoj kaj la kulturaj kaj komercaj organizaĵoj, kiuj ebligas iri al Maĉupikĉuo.

Estas du manieroj iri al Kusko.

+ Aviadile. Estas multaj flugoj ĉiutage, ĉefe de Limo kaj Arekipo, sed ankaŭ de aliaj peruaj urboj, same kiel de La-Pazo, en Bolivio. La flughaveno de Kusko etendiĝas en la urbo, je nur 5 kilometroj for de la centra placo.

Atentu ke Limo situas marborde, dum Kusko staras meze de Andoj, 3400-metrojn altitude. ĉar la flugo daŭras nur unu horon kaj duonon, necesas antaŭvidi prialtitudan malsanon. Krom la ebleco malsupreniri, surloke ripoziĝi povas ankaŭ rimedi al tiu malsano. Povas do esti saĝe plani unu aŭ du ripoztagojn en Kusko antaŭ ol daŭrigi sian vojaĝon al Maĉupikĉuo.


+ Buse. Multaj kompanioj proponas busajn vojaĝojn al Kusko elde pluraj  plusieurs urboj en Peruo. La busa stacidomo de Kusko situas en la urbo, je nur  3 kilom
etroj for de la centra placo.

De Lima, la veturado daŭras ĉirkaŭ 21 horoj, kio ne sufiĉas por alkutimiĝi al la diferenco de altitudo inter limo, ĉe la marbordo, kaj Kusko je 3400 metroj altitude. 
Krom la ebleco malsupreniri, surloke ripoziĝi povas ankaŭ rimedi al tiu malsano. Povas do esti saĝe plani unu aŭ du ripoztagojn en Kusko antaŭ ol daŭrigi sian vojaĝon al Maĉupikĉuo.


La manieroj por iri de Kusko al Maĉupikĉuo.

+ Trajne kaj poste navedbuse aŭ piede ĝis la ruinoj.
+ Busete kaj poste piede en la fina parto.
+ Bicikle kaj poste piede en la fina parto.
+ Piedekskurse.



1) Trajne, elde iu el kvar eblaj stacidomoj: helviolkolora spuro ĝis Aguas Calientes, kaj poste malhelviolkolora spuro por la navedbusoj ĝis la enirejo de la ruinoj, aŭ bruna por piedirado unue al la malsupra kontrolejo (puesto de control) kaj poste plu bruna gis la enirejo de la ruinoj.

2) Busete (kaj poste piede en la fina parto) : malhelviolkolora spuro kaj poste bruna por la fina parto piedira.

3) Bicikle (kaj poste piede en la fina parto) : ruĝa spuro kaj poste bruna por la fina parto piedira.

4) Per piedekskursoj : helverdaj spuroj por la ĉefaj itineroj, kaj ankaŭ malhelverdaj por la alternativaj irejoj.



LE MACHU PICCHU EN TRAIN



Le train est le moyen le plus confortable de se rendre au Machu Picchu, mais c'est aussi le plus cher. Le trajet en train entre Cuzco et Aguas Calientes est tout simplement le plus cher au monde au kilomètre.

Deux compagnies se partagent l'exploitation de la ligne vers le Machu Picchu : PeruRail et Inca Rail.

Il faut arriver à la gare 30 minutes avant le départ, muni de son passeport et de deux copies des billets électroniques pour pouvoir s'enregistrer et monter dans les trains.

À bord des trains, un seul petit bagage à main est autorisé. Il existe une consigne uniquement à la gare d'Ollantaytambo. Elle est gratuite pour les voyageurs de PeruRail. Le mieux est de prendre un mini-sac à dos avec le strict nécessaire et de laisser le reste de ses bagages à son hôtel, la plupart des gens y revenant à la suite de leur visite.


1) PeruRail

Il est possible d'acheter les billets sur internet à https://www.perurail.com, en espagnol et en anglais. On peut aussi se rendre aux bureaux de PeruRail à Cuzco, sur la Plaza de Armas, aussi Avenida del Sol, à l'aéroport, et aux gares de Wanchaq et San Pedro. Ailleurs, des bureaux se trouvent aussi aux gares d'Ollantaytambo, d'Aguas Calientes (pour les billets de retour) et de Puno. La gare d'Arequipa semble ne plus délivrer de billets. Enfin, Il y a également deux bureaux à Lima : à l'aéroport et au centre commercial Larcomar, dans le quartier de Miraflores.

Les tarifs dépendent de la catégorie des trains. Les moins chers sont ceux nommés Expedition. Les trains Vistadome sont plus chers, mais offrent un meilleur service à bord et des vitres plus larges. Certains trains peuvent être doublés, une partie en Expedition, l'autre en Vistadome. Quant au train de luxe Hiram Bingham, le prix du billet est tout simplement prohibitif.

À bord, un seul bagage est autorisé, lequel ne doit pas peser plus de 5 kg ni dépasser un total de 157 cm sur l'ensemble de ses trois longueurs.

Les trains partent de quatre gares différentes, indiquées ici selon l'ordre de proximité de Cuzco :


+ Cusco-San Pedro : c'est la gare la plus proche de la place centrale, à seulement 700 mètres. Il y a deux départs de bonne heure le matin, deux retours depuis Aguas Calientes en milieu d'après-midi. Il faut compter environ 4 heures et demi de voyage. Tous les trains offrent les classes Expedition (237 PEN l'aller simple) et Vistadome (382 PEN).

À cause des fortes précipitations à la saison des pluies, pouvant parfois entrainer des glissements de terrain sur l'itinéraire, la gare est fermée de janvier à avril inclus et les trains ne partent que d'Ollantaytambo. Cela ne change rien pour la réservation des billets, puisqu'un service de minibus de remplacement est mis en place par PeruRail jusqu'à Ollantaytambo. La seule différence est que les bus ne partent pas de Cusco-San Pedro, mais de Cusco-Wanchaq, à 1,5 km à l'est, qui est la gare des trains à destination de Puno.


+ Cusco-Poroy : cette gare se trouve à une dizaine de kilomètres à l'ouest de la place principale de Cuzco. Il y a trois départs de bonne heure le matin, trois retours depuis Aguas Calientes en milieu d'après-midi. Tous les trains offrent les classes Expedition (218 PEN l'aller simple) et Vistadome (309 PEN). Le train de luxe Hiram Bingham part aussi le matin (à 1802 PEN) et revient d'Aguas Calientes en soirée (à 2002 PEN).

À cause des fortes précipitations à la saison des pluies, pouvant parfois entrainer des glissements de terrain sur l'itinéraire, la gare est fermée de janvier à avril inclus et les trains ne partent que d'Ollantaytambo. Cela ne change rien pour la réservation des billets, puisqu'un service de minibus de remplacement est mis en place par PeruRail jusqu'à Ollantaytambo.



+ Urubamba : cette gare se trouve à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de la place principale de Cuzco. Il y a un seul départ, de bonne heure le matin, en classe Vistadome (à 313 PEN), et un seul retour depuis Aguas Calientes, en milieu d'après-midi, en classe Vistadome (à 346 PEN).

La gare est fermée de janvier à mars inclus et les trains ne partent que d'Ollantaytambo. Pour autant, aucun service de minibus de remplacement n'est mis en place par PeruRail jusqu'à Ollantaytambo.


+ Ollantaytambo : cette gare se trouve à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de la place principale de Cuzco. C'est la plus fréquentée et celle qui voit passer le plus de trains. Partir d'Ollantaytambo est une bonne solution pour ceux qui veulent d'abord visiter les sites touristiques de la Vallée Sacrée avant de continuer vers le Machu Picchu. Il y a huit départs par jour en classe Expedition ou Vistadome (de 182 à 262 PEN), et neuf retours par jour depuis Aguas Calientes (de 182 à 280 PEN).




2) Inca Rail

Il est possible d'acheter les billets sur internet à https://incarail.com, en espagnol et en anglais. On peut aussi se rendre aux bureaux d'Inca Rail à Cuzco, Portal de Panes 105 (Plaza de Armas). Des bureaux se trouvent aussi aux gares d'Ollantaytambo et d'Aguas Calientes (pour les billets de retour).

Les tarifs dépendent de la catégorie des trains. Les moins chers sont ceux nommés Voyager. Les trains 360° sont plus chers, mais offrent un meilleur service à bord et des vitres plus larges. Il existe aussi un train de luxe nommé First Class dont le prix du billet est relativement élevé.

À bord, un seul bagage est autorisé, lequel ne doit pas peser plus de 8 kg ni dépasser un total de 118 cm sur l'ensemble de ses trois longuieurs.

Les trains partent de trois gares différentes, indiquées ici selon l'ordre de proximité de Cuzco :


+ Cusco-San Pedro : c'est la gare la plus proche de la place centrale, à seulement 700 mètres. Il y a deux départs tôt le matin, un en classe Voyager (237 PEN), l'autre en classe 360° (347 PEN) pour un temps de trajet d'environ 4 heures 30. Inca Rail propose aussi un billet bimodal, dans les deux classes. Il s'agit de prendre d'abord un bus devant les bureaux d'Inca Rail (Avenida El Sol) pour la gare d'Ollantaytambo (2 heures de trajet) puis un train jusqu'au Machu Picchu (en 1 heure 40). Les prix sont un peu moins élevés que dans le mode tout train. Il y a un retour en classe 360° dans l'après-midi et en classe Voyager en soirée. Plusieurs départs en mode bimodal ont également lieu dans l'après-midi et en soirée.

À cause des fortes précipitations à la saison des pluies, pouvant parfois entrainer des glissements de terrain sur l'itinéraire, la gare est fermée de janvier à avril inclus et les trains ne partent que d'Ollantaytambo. Dans cette période, il n'y a que des trajets bimodaux, d'abord en bus jusqu'à Ollantaytambo, puis en train jusqu'au Aguas Calientes.


+ Cusco-Poroy : cette gare se trouve à une dizaine de kilomètres à l'ouest de la place principale de Cuzco. Il y a un départ de bonne heure le matin (274 PEN) et un retour en milieu d'après-midi.

À cause des fortes précipitations à la saison des pluies, pouvant parfois entrainer des glissements de terrain sur le parcours, la gare est fermée de janvier à avril inclus, sans bus de remplacement.


+ Ollantaytambo : cette gare se trouve à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de la place principale de Cuzco. C'est la plus fréquentée et celle qui voit passer le plus de trains. Partir d'Ollantaytambo est une bonne solution pour ceux qui veulent d'abord visiter les sites touristiques de la Vallée Sacrée avant de continuer vers le Machu Picchu. Il y a quatre départs par jour en classe Voyager (208 et 252 PEN), trois départs en classe 360° (274 et 288 PEN) et un départ en classe First Class qui peut être jusqu'à quatre fois plus cher. Il y a plusieurs retours toute la journée, à la fois en classe Voyager et 360°. Le train First Class repart d'Aguas Calientes en soirée.
 

AL MAĈUPIKĈUO PER TRAJNO



Trajno estas la plej komfota maniero iri al Maĉupikĉuo, sed ankaŭ la plej multekosta. La trajnado inter Kusko kaj Aguas Calientes tutsimple estas la plej multekosta en la mondo je kilometro.

Du kompanioj disdividas inter si la ekspluatadon de la linio al Maĉupikĉuo : PeruRail kaj Inca Rail.

Oni devige alvenu en la stacidomo 30 minutojn antaŭ la ekiron, kunportante sian pasporton kaj du kopiojn de la elektronikaj biletoj por ebligi sian registradon kaj sian entrajniĝon.

En la trajnoj nur unu etan manbagaĝon oni rajtas kunpreni. Ekzistas pakaĵdeponejo nur en stacidomo de Ollantaytambo. Ĝi estas senpaga por la vojaĝantoj de PeruRail. Plej taŭgas kunpreni etan dorsosakon kun plej minimumaj necesajoj kaj lasi siajn ceterajn bagaĝojn en sia hotelo, ĉar plej multaj vojaĝantoj tien revenas post la vizito.


1) PeruRail

Eblas Interrete aĉeti la biletojn ĉe https://www.perurail.com, en la hispana kaj en la angla. Eblas ankaŭ viziti la oficejojn de PeruRail en Kusko : Plaza de Armas, ankaŭ Avenida del Sol, en la flughavenoaux, en la stacidomoj Wanchaq kaj San Pedro. Aliloke, oficejoj troveblas ankaŭ en la stacidomoj de Ollantaytambo, Aguas Calientes (por la revenvojaĝo) kaj Puno. La stacidomo de Arekipo ŝajne ne plu vendas biletojn. Fine, troveblas ankaŭ du oficejoj en Limo : en la flughaveno kaj en la komerca centro Larcomar, en la kvartalo Miraflores.

La tarifoj dependas de la trajnkategorioj. La malplej kostaj nomiĝas Expedition. La trajnoj Vistadome kostas pli, sed havigas pli bonan servon ene kaj pli larĝajn fenestrojn. Iuj trajnoj povas esti duobligaj, kun unu parto kiel Expedition, la alia kiel Vistadome. Koncerne la luksan trajnon Hiram Bingham, la biletprezo tutsimple estas tromultekosta.

Entrajne nur unu bagaĝo estas permesata, kiu ne devas pezi pli ol 5 kg nek superi sumon de 157 cm je la tuto de siaj tri longecoj.

La trajnoj ekveturas de kvar malsamaj stacidomoj, ĉi-tie indikataj je ordo de proksimeco al Kusko :


+ Kusko-San Pedro : ĝi estas la stacidomo la plej proksima al la ĉefa placo, je nur 700 mètres. Estas du frumatenaj ekveturoj, kaj du revenoj elde Aguas Calientes, en la mezo de posttagmezoj. oni antaŭvidu vojaĝon longa je 4 horoj kaj duono. Ĉiuj trajnoj proponas la klasojn Expedition (237 PEN por irbileto) kaj Vistadome (382 PEN).

Pro fortaj pluvadoj dum la pluvsezono, kiuj foje povas estigi terenglitadojn laŭ la itinero, la stacidomo estas fermita de januaro ĝis aprilo entenate. La trajnoj tiame ekveturas nur de Ollantaytambo. Tio ŝanĝas nenion pri rezervo de biletoj, ĉar servon de anstataŭaj busetoj estigas PeruRail ĝis Ollantaytambo. La sola diferenco estas ka la busoj ne ekveturas de Kusko-San Pedro, sed ja de Kusko-Wanchaq, 1,5-km oriente, kiu estas la stacidomo de la trajnoj al Puno.


+ Kusko-Poroy : Tiu stacidomo troviĝas je ĉirkaŭ dek kilometroj okcidente de la ĉefa placo de Kusko. 
Estas tri frumatenaj ekveturoj, kaj tri revenoj elde Aguas Calientes, en la mezo de posttagmezoj. Ĉiuj trajnoj proponas la klasojn Expedition (218 PEN por irbileto) kaj Vistadome (309 PEN). Ankaŭ la luksa trajno Hiram Bingham ekveturas matene (1802 PEN) kaj vespere revenas elde Aguas Calientes (2002 PEN).

Pro fortaj pluvadoj dum la pluvsezono, kiuj foje povas estigi terenglitadojn laŭ la itinero, la stacidomo estas fermita de januaro ĝis aprilo entenate. La trajnoj tiame ekveturas nur de Ollantaytambo. Tio ŝanĝas nenion pri rezervo de biletoj, ĉar servon de anstataŭaj busetoj estigas PeruRail ĝis Ollantaytambo.


+ Urubamba :
Tiu stacidomo troviĝas je ĉirkaŭ sesdek kilometroj nord-okcidente de la ĉefa placo de Kusko. Estas nur unu ekveturo frumatene, en klaso Vistadome (313 PEN), kaj unu sola reveno elde Aguas Calientes, en la mezo de posttagmezoj, en klaso Vistadome (346 PEN).

L
a stacidomo estas fermita de januaro ĝis marto entenate. La trajnoj tiame ekveturas nur de Ollantaytambo. Tamen, neniun servon de anstataŭaj busetoj estigas PeruRail ĝis Ollantaytambo..


+ Ollantaytambo
Tiu stacidomo troviĝas je ĉirkaŭ ses-dek kilometroj nord-okcidente de la ĉefa placo de Kusko. Ĝi estas la plej frekventata stacidomo kaj tiu, kiu akceptas pli da trajnoj ol la aliaj. Ektrajni de Ollantaytambo estas bona solvo por tiuj, kiuj deziras antaŭe viziti la turismajn vidindaĵojn en la Sankta Valo antaŭ ol daŭrigi al Maĉupikĉuo. Estas ok ekveturoj tage en klaso Expedition aŭ Vistadome (de 182 ĝis 262 PEN), kaj naŭ revenalvenoj tage elde Aguas Calientes (de 182 ĝis 280 PEN).



2) Inca Rail

Eblas Interrete aĉeti la biletojn ĉe https://incarail.com, en la hispana kaj en la angla. Eblas ankaŭ viziti la oficejojn de Inca Rail en Kusko : Portal de Panes 105 (Plaza de Armas). Oficejoj troveblas ankaŭ en la stacidomoj de Ollantaytambo kaj Aguas Calientes (por la revenvojaĝo).

La tarifoj dependas de la trajnkategorioj. La malplej kostaj nomiĝas Voyager. La trajnoj 360° kostas pli, sed havigas pli bonan servon ene kaj pli larĝajn fenestrojn. Ankaŭ ekzistas luksa trajno nomata First Class, kies biletprezo estas relative kosta.

Entrajne nur unu bagaĝo estas permesata, kiu ne devas pezi pli ol 8 kg nek superi sumon de 118 cm je la tuto de siaj tri longecoj.

La trajnoj ekveturas de tri malsamaj stacidomoj, ĉi-tie indikataj je ordo de proksimeco al Kusko :


+ Kusko-San Pedro : ĝi estas la stacidomo la plej proksima al la ĉefa placo, je nur 700 mètres. Estas du frumatenaj ekveturoj, unu en klaso Voyager (237 PEN), la alia en klaso 360° (347 PEN) por vojaĝdaŭro ĉirkaŭ 4 horoj 30. Inca Rail ankaŭ proponas duvojaĝilan bileton, en ambaŭ klasoj. Tio konsistas en unue ekbusi fronte al la oficejo de Inca Rail (Avenida El Sol) al la stacidomo de Ollantaytambo (2-hora irado) kaj poste trajni al Machu Picchu (en 1 horo 40). La prezoj estas iomete malpli altaj ol en la tuttrajna veturado. Ekzistas reveno posttagmeza en klaso 360° kaj vespera en klaso Voyager. Ankaŭ pluraj duvojaĝilaj ekveturadoj okazas posttagmeze kaj vespere.

Pro fortaj pluvadoj dum la pluvsezono, kiuj foje povas estigi terenglitadojn laŭ la itinero, la stacidomo estas fermita de januaro ĝis aprilo entenate. La trajnoj tiame ekveturas nur de Ollantaytambo. Tiame okazas nur duvojaĝilaj iradoj, komence buse ĝis Ollantaytambo, poste trajne ĝis Aguas Calientes.


+ Kusko-Poroy : Tiu stacidomo troviĝas je ĉirkaŭ dek kilometroj okcidente de la ĉefa placo de Kusko. Estas unu frumatena ekveturo (274 PEN) kaj unu revenalveno mezo de posttagmezo.

Pro fortaj pluvadoj dum la pluvsezono, kiuj foje povas estigi terenglitadojn laŭ la itinero, la stacidomo estas fermita de januaro ĝis aprilo entenate, sen anstataŭaj busoj.


+ OllantaytamboTiu stacidomo troviĝas je ĉirkaŭ ses-dek kilometroj nord-okcidente de la ĉefa placo de Kusko. Ĝi estas la plej frekventata stacidomo kaj tiu, kiu akceptas pli da trajnoj ol la aliaj. Ektrajni de Ollantaytambo estas bona solvo por tiuj, kiuj deziras antaŭe viziti la turismajn vidindaĵojn en la Sankta Valo antaŭ ol daŭrigi al Maĉupikĉuo. Estas kvar ekveturoj tage en klaso Voyager (208 kaj 252 PEN), tri ekveturoj en klaso 360° (274 kaj 288 PEN) kaj unu ekveturo en klaso First Class, kiu povas esti kvar-foje pli kosta. Pluraj revenoj okazas en tago, same en klaso Voyager kaj 360°. La trajno First Class ekrevenas elde Aguas Calientes (de 182 ĝis 280 PEN).



LE MACHU PICCHU EN BUS
(jusqu'à la gare d'Hidroeléctrica)


Avant de faire le choix du trajet en mini-bus, il faut prendre en considération le tracé très tortueux de l'itinéraire au-delà d'Ollantaytambo, au point de pouvoir rendre malades même ceux peu sujet au mal des transports. En outre, en partant de Cuzco, ville située à 3310 mètres, ce qui est déja assez pour provoquer le mal des montagnes à certains, l'itinéraire passe en haute montagne, avec un col à 4359 mètres d'altitude au hameau d'Abra Malaga.

La route est asphaltée jusqu'à Santa María avant de céder la place à une piste jusqu'à Hidroeléctrica puis enfin une voie de chemin de fer jusqu'au pied du Machu Picchu. Le reste jusqu'à l'entrée des ruines consiste en une volée de grosses marches en pierres à grimper.

Attention aussi au fait qu'à partir de Santa María on se trouve en zone tropicale et un anti-moustique peut être utile.

À Cuzco, les minibus se prennent à la petite gare routière Quillabamba, Avenida Antonio Lorena, au sud du centre-ville.

Pour 40 sols on peut se rendre à Santa Teresa via Santa María en environ 6 heures.

En cas de manque de places dans les minibus directs, il est possible de se rendre d'abord à Santa María en minibus en environ 5 heures pour 30 sols, puis à Santa Teresa en taxi en une heure pour une dizaine de sols.

Il est possible de dormir à Santa Teresa, où on peut en plus profiter des thermes de Cocalmayo, qui sont mieux que ceux d'Aguas Calientes. Cela permet ainsi de continuer le lendemain matin vers le Machu Picchu, de le visiter puis d'en repartir sans avoir à dormir à Aguas Calientes.

Si on ne veut pas dormir à Santa Teresa, il est possible de continuer aussitôt vers le Machu Picchu, mais il sera trop tard pour le visiter le jour même et il faudra alors dormir à Aguas Calientes, à proximité.

De Santa Teresa, on continue jusqu'à la gare d'Hidroeléctrica sur une piste d'une dizaine de kilomètres. Si on ne désire pas faire le trajet à pied, on peut prendre un taxi collectif pendant une trentaine de minutes pour 5 sols.

Pour la suite du trajet jusqu'au Machu Picchu et Aguas Calientes, voir plus bas de la gare d'Hidroélectrica au Machu Picchu.
 


AL MAĈUPIKĈUO PER BUSO
(ĝis la stacidomo Hidroeléctrica)


Antaŭ ol elekti busan vojaĝon, necesas konsideri la tre turniĝeman vojon post Ollantaytambo, ĝis punkto, ke povas malsaniĝi eĉ tiuj, kiuj malmulte suferas pro vojaĝmalsano. Cetere, ekveturante elde Kusko, urbo situanta 3310-metrojn alte, kio estas jam sufiĉe alte por estigi altomalsanon al iuj, la itinero trapasas altan montaron, kun montpasejo je 4359 metroj altitude, je la loko Abra Malaga.

La vojo estas asfaltita ĝis Santa María, antaŭ ol lasi lokon al terpado ĝis Hidroeléctrica kaj fine al fervoja trako ĝis piede de Maĉupikĉuo. La cetero ĝis la enirejo de la ruinoj konsistas el aro da dikaj ŝtonaj ŝtupoj por suprengrimpi.

Attentu ankaŭ, ke ekde Santa María oni troviĝas en tropika areo kaj prikula pelilo povas utili.

En Kusko, busetoj troveblas en la malgranda busstacidomo Quillabamba, Avenida Antonio Lorena, sude de la urbocentro.

Por 40 PEN eblas iri al Santa Teresa tra Santa María en ĉirkaŭ 6 horoj.

Okaze de manko da lokoj en la senhaltaj busetoj, eblas unue buseti al Santa María en ĉirkaŭ 5 horoj por 30 PEN, kaj poste taksii al Santa Teresa en unu horo por ĉirkaŭ dek PEN.

Eblas dormi en Santa Teresa, kie ankaŭ eblas profiti la termobanejon Cocalmayo, kiuj estas pli bonaj ol tiuj de Aguas Calientes. Tiel eblas daŭrigi la sekvan matenon al Maĉupikĉuo, viziti ĝin kaj reveni sen bezoni dormi en Aguas Calientes.

Se oni ne volas dormi en Santa Teresa, eblas tuj daŭrigi al Maĉhupikĉuo, sed tiam estos tro malfrue por viziti ĝin en la sama tago kaj tiam necesos dormi en la apuda vilaĝo Aguas Calientes.

Ekde Santa Teresa, oni pluiras ĝis la stacidomo Hidroeléctrica sur pado ĉirkaŭ dek-kilometrojn longa. Se oni ne deziras piediri, eblas vojaĝi per kolektiva taksio dum ĉirkaŭ tridek minutoj por 5 PEN.

Por la sekva irado ĝis Maĉupikĉuo kaj Aguas Calientes, vidu pli malsupre de la stacidomo Hidroeléctrica al Maĉupikĉuo.



LE MACHU PICCHU À VÉLO

(jusqu'au village de Santa Teresa
ou à la gare d'Hidroeléctrica)



La difficulté de cet itinéraire est très élevée. Sur une échelle de 1 à 5, on peut lui attribuer la note maximale, à savoir 5. C'est clairement une randonnée réservée aux cyclistes expérimentés.

Après une série de petites montées et descentes puis de plat relatif jusqu'à Ollantaytambo, l'itinéraire passe en haute montagne, avec un col à plus de 4300 mètres d'altitude, ce qui peut engendrer le mal des montagnes. Pour ceux qui seraient arrivés à Cuzco en avion, Il est donc vivement recommendé d'y rester plusieurs jours pour s'acclimater à l'altitude, la capitale des Incas se trouvant déjà à 3310 mètres. À cela peut s'ajouter la possibilité de brouillard, de neige et de froid extrême.

L'itinéraire redescend ensuite en zone tropicale et ce sont alors les moustiques qui peuvent poser problème. Un anti-moustique peut se révéler utile.

Puis, à partir de Santa María, l'asphalte disparait pour laisser la place à un chemin pentu fait de terre et de de pierres et qui peut devenir boueux selon les pluies. Par endroits, il faut aussi traverser à gué l'eau de cascades s'écoulant sur le chemin. On continue ainsi jusqu'à Santa Teresa, terminus du voyage à vélo. Là, on peut profiter des thermes de Cocalmayo, qui sont mieux que ceux d'Aguas Calientes.

Il faudra laisser son vélo et le gros de ses bagages à l'hôtel où l'on a passé la nuit et ne garder avec soi qu'un tout petit sac contenant le strict minimum nécessaire : veste chaude, eau et nourriture.

De Santa Teresa, on continue jusqu'à la gare d'Hidroeléctrica sur une piste d'une dizaine de kilomètres. Si on ne désire pas faire le trajet à pied, on peut prendre un taxi collectif pendant une trentaine de minutes pour 5 sols.

Concrètement, rien n'interdit de poursuivre à vélo jusqu'à la gare d'Hidroeléctrica. Cependant, cela semble être une très mauvaise idée, car à partir de là, il est interdit de continuer ni à, ni même avec un vélo. En effet, le reste du trajet est constitué simplement d'une voie de chemin de fer unique sur laquelle il serait pour ainsi dire impossible de faire avancer un vélo chargé. Même un VTT sans bagages serait difficile à manier, sans parler de la difficulté de s'écarter lors du passage des trains.

Une solution serait peut être de demander à faire garder son vélo dans un des restaurants bordant la station de chemin de fer, mais cela est assez aléatoire et pas forcément très sûr, surtout avec des sacoches remplies d'effets personnels qui resteraient toute une nuit dans un local plus ou moins bien sécurisé, si tant est que la requête ait trouvé un écho favorable.

Pour la suite du trajet jusqu'au Machu Picchu et Aguas Calientes, voir ci-dessous de la gare d'Hidroélectrica au Machu Picchu et Aguas Calientes à pied.
 



AL MAĈUPIKĈUO PER BICIKLO

(ĝis la vilaĝo Santa Teresa
aŭ la stacidomo Hidroeléctrica)



La malfacileco de tiu itinero estas tre alta. En skalo de 1 al 5, oni povas atribui al ĝi la maksiman noton, tio estas 5. Sen ajna dubo temas pri ekskurso dediĉata al spertaj biciklistoj.

Post aro da malfortaj supren- malsuprendeklivoj kaj poste da relativaj ebenaĵoj ĝis Ollantaytambo, la itinero trapasas altan montaron kun montpasejo je pli ol 4000 metroj altitude, kio povas estigi altomalsanon. Por tiuj, kiuj estus flugintaj al Kusko, estas ege konsilate tie resti kelkajn tagojn por alkutimiĝi al altitudo, ĉar la inkaa ĉefurbo jam troviĝas je 3310 metroj. Al tio, povas aldoniĝi eblaj nebulo, neĝo kaj ega malvarmeco.

La itinero poste malsupreniĝas en tropikan areon kaj tie kuloj povas estigi problemojn. Tiam, prikula pelilo povas utili.

Poste, ekde Santa María, malaperas asfalto, kiun anstataŭas dekliva terpado kun ŝtonoj, kaj kiu foje povas fariĝi kota laŭ pluvoj. En iuj lokoj, ankaŭ necesas travadi la akvon de kaskadoj fluanta tra la pado. On tiel daŭre iras ĝis Santa Teresa, fina loko por la bicikla vojaĝo. Tie eblas profiti la termobanejon de Cocalmayo, kiu estas pli bona ol tiu de Aguas Calientes.

Necesos lasi sian biciklon kaj la plejmulton de siaj bagaĝoj en la hotelo, kie oni tranoktis kaj konservi nur etan sakon kun la plej  necesaj aĵoj : varma jako, akvo kaj nutraĵoj.

De Santa Teresa, oni daŭre iras ĝis la stacidomo Hidroeléctrica sur terpado ĉirkaŭ dek-kilometrojn longa. Se oni ne deziras piediri, oni povas iri per kolektiva taksio dum ĉirkaŭ tridek minutoj por 5 PEN.

Konkrete, nenio malpermesas plu bicikli ĝis la stacidomo Hidroeléctrica. Tamen, Tio ŝajne estas tre malbona ideo, ĉar ekde tie, estas malpermesite plu iri nek per nek kun biciklo. Efektive, la cetero de la itinero simple konsistas el ununura fervoja trako sur kiu estus kvazaŭ neeble irigi ŝarĝitan biciklon. Eĉ senbagaĝa ĉiaterena biciklo estus malfacile kondukebla, sen paroli pri la malfacileco flankeniĝi okaze de paso de trajnoj.

Kiel solvo, oni eble povus peti por gardado de sia biciklo en iu el la restoracioj, kiuj flakas la fervojan stacidomon. Sed tio estas iomege hazarda kaj ne nepre tre sekura, precipe kun sakoj plenaj je personaj aĵoj, kiuj restus unu tutan nokton en ejo pli malpli sekura, kondiĉe ke la peto estus akirinta favoran respondon.

Por la sekva irado ĝis Maĉupikĉuo kaj Aguas Calientes, vidu ĉi-poste de la stacidomo Hidroeléctrica al Maĉupikĉuo kaj Aguas Calientes piede.



DE LA GARE D'HIDROELÉCTRICA
AU MACHU PICCHU
ET AGUAS CALIENTES À PIED



Quelle que soit la manière d'arriver à Hidroeléctrica, il reste une dizaine de kilomètres d'une voie de chemin de fer jusqu'au point de contrôle bas du Machu Picchu, deux de plus jusqu'au village d'Aguas Calientes.

Il est possible de faire le trajet en train, le billet se prenant au guichet de la gare. Il en coûte environ 90 sols. Il n'y a que trois départs par jour, à 14h17,14h50 et 17h10. Le trajet dure 45 minutes. À priori, un arrêt est effectué au niveau du point de contrôle bas du Machu Picchu (bien qu'il n'y a pas de station) mais, n'ayant pas trouvé confirmation de cela, l'information est à vérifier lors de la prise du billet. Quoi qu'il en soit, la ligne se termine à Aguas Calientes, deux kilomètres plus loin et, sans arrêt avant, il faudrait revenir à pied ou en navette (voir ci-dessous la façon d'aller d'Aguas Calientes au Machu Picchu).

Toutefois, la plupart des touristes font le trajet à pied, en marchant sur ou le long de la voie de chemin de fer, unique chemin vers le Machu Picchu et Aguas Calientes. Il suffit de s'écarter le temps du passage des rares trains circulant à faible allure sur cette voie. Le trajet dure entre deux et trois heures, selon votre aptitude à marcher sur du ballast, des traverses et du chemin de terre (quoique entièrement plat), aussi bien que de traverser des mini-pont en équilibre sur de grosses poutres au-dessus de ruisseaux torrentiels.

Attention, une fois arrivés au niveau du point de contrôle bas du Machu Picchu, ceux qui continuent vers Aguas Calientes doivent absolument quitter la voie de chemin de fer, car celle-ci passe ensuite par deux tunnels sombres et étroits, dangereux en cas de passage d'un train. Il faut rejoindre la route de terre sur la droite du chemin de fer pour continuer son trajet vers Aguas Calientes.

Ceux qui dormiront à Aguas Calientes pouront visiter le Machu Picchu le lendemain matin (voir ci-dessous pour la façon d'aller d'Aguas Calientes au Machu Picchu), avant de retourner dans l'après-midi à Santa Teresa, sans nécessité de repasser par Aguas Calientes.

Ceux qui auront dormi la veille à Santa Teresa pouront atteindre le Machu Picchu dans l'après-midi, mais devront alors passer la nuit suivante à Aguas Calientes, avant de retourner le lendemain à Santa Teresa via la gare d'Hidroeléctrica.


DE LA STACIDOMO HIDROELÉCTRICA
AL MAĈUPIKĈUO
KAJ AGUAS CALIENTES PIEDE



Kia ajn la manieron alveni en Hidroeléctrica, restas ĉirkaŭ dek kilometroj da fervojo ĝis la malalta kontrolejo de Maĉupikĉuo kaj du pliaj ĝis Aguas Calientes.

Eblas vojaĝi per trajno. La bileto estas akirebla de la stacidoma ĝiĉeto kaj kostas ĉirkaŭ 90 PENn. Estas nur tri ekiroj tage, je 14:17,14:50 kaj 17:10. La irado daŭras 45 minutojn. Apriorire, halto okazas je la nivelo de la malalta kontrolejo al Maĉupikĉuo (kvankam ne estas stacio) sed, ĉar ni ne akiris konfirmon pri tio, la informo estas kontrolenda okaze de la aĉeto de la bileto. Kia ajn, la linio finiĝas en Aguas Calientes, du kilometrojn pli for kaj, sen antaŭa alto, necesus reveni piede aŭ navedbuse (vidu ĉi-poste la manieron iri de Aguas Calientes al Maĉupikĉuo).

Dume, la plejmulto de turistoj iradas piede, marŝante sur aŭ laŭ la fervoja trako, ununura vojo al Maĉupikĉuo kaj Aguas Calientes. Sufiĉas flankeniĝi okaze de paso de unu el la malmultaj trajnoj malrapide veturantaj sur tiu linio. La irado daŭras inter du kaj tri horojn, depende de via lerteco paŝi sur balasto, ŝpaloj kaj terpado (kvankam tute ebena), same kiel transpasi pontetojn ekvilibre sur dikaj traboj super torentaj riveretoj.

Atentu, post alveno ĉe la malalta kontrolejo al Maĉupikĉuo, tiuj, kiuj pluiras al Aguas Calientes nepre forlasu la fervojan trakon, ĉar ĉi tiu poste trapasas du tunelojn mallumajn kaj mallarĝajn, danĝerajn okaze de paso de trajno. Necesas direktiĝi al la tervojo dekstre de la fervoja linio por daŭrigi sian iradon al Aguas Calientes.

Tiuj, kiuj dormos en Aguas Calientes povos viziti Maĉupikĉuon la morgaŭon matene (vidu ĉi-poste la manieron iri de Aguas Calientes al Maĉupikĉuo), antaŭ ol rekte reveni al Santa Teresa, sen bezono repasi tra Aguas Calientes.

Tiuj, kiuj estos dormintaj la hieraŭon en Santa Teresa povos atingi Maĉupikĉuon posttagmeze, sed tiakaze devos pasigi la sekvan nokton en Aguas Calientes, antaŭ ol reiri la morgaŭon al Santa Teresa tra la stacidomo Hidroeléctrica.



D'AGUAS CALIENTES AU MACHU PICCHU
EN NAVETTE OU À PIED



Aguas Calientes est le village le plus proche des ruines du Machu Picchu, à un peu plus de deux kilomètres à vol d'oiseau. La majorité des touristes effectuent le trajet en bus, mais il est aussi possible de l'effectuer à pied.


+ Trajet en bus navettes : le trajet est long de 9 kilomètres et dure entre 25 et 30 minutes. Les bus partent de l'Avenida Hermanos Ayar, non loin de la gare ferroviaire. Le premier départ a lieu à 05h30, le dernier à 15h30, avec un départ toutes les dix minutes. Il faut savoir qu'il y a de longues files d'attente pour prendre le bus, et ce dès 04h00 en saison haute.

Un trajet simple coûte 12 USD pour un adulte, 7 USD pour un enfant. L'aller-retour revient à 24 USD pour un adulte, 12 USD pour un enfant. Les trajets sont gratuits pour les enfants de moins de cinq ans.

En organisant sa visite par une agence de voyage, il se peut que le trajet en bus soit inclus dans son forfait. Sinon, les billets peuvent s'acheter au point de départ, de 05h00 à 21h30. On peut aussi les acheter à l'avance
au bureau de Consettur, à Cuzco, Avenida Infancia 433, tous les jours de 08h00 à 12h45, et aussi du lundi au samedi de 15h00 à 18h00.


+ Trajet à pied : Il est possible de se rendre gratuitement au Machu Picchu à pied. La distance n'est que de 3,5 kilomètres seulement. C'est moins que le trajet en bus, grâce à une série d'escaliers qui coupent à plusieurs reprises le tracé du bus. Il s'agit donc d'un parcours réservé aux personnes en bonne condition physique. Il faut compter de 1h30 à 2 heures pour atteindre l'entrée des ruines.

La première partie se fait sur la même route que le bus.
La voie est en terre et longe la voie de chemin de fer à droite et la rivière Urubamba qui coule sur la gauche. Un peu moins de deux kilomètres séparent Aguas Calientes et le pont au-dessus de la rivière Urubamba, qui sert de premier point de contrôle du Machu Picchu. Le tracé est plat et ne présente aucune difficulté.

Après avoir passé le point de contrôle bas en présentant son billet et son passeport, on franchit la rivière. Commence alors une montée de 
1,7 kilomètres vers les ruines. Elle se fait d'abord sur la route, puis très vite par des escaliers abrupts d'une centaine de marches en pierre et de hauteurs inégales et assez glissantes. Il faudra en tenir compte au retour, dans le sens de la descente.

Pour résumer, le trajet à pied n'est pas recommandé pour les personnes à mobilité réduite, en mauvaise santé, avec des enfants ou des personnes âgées. De même, il est préférable que ceux qui ont prévu de visiter le mont Huayna Picchu ou le mont Machu Picchu se ménagent en prenant le bus.





DE AGUAS CALIENTES AL MAĈUPIKĈUO
NAVEDBUSE AŬ PIEDE



Aguas Calientes est la plej proksima vilaĝo al la ruinoj Maĉupikĉuo, je ĉirkaŭ du kilometroj forfluge. La plejmulto de turistoj tien navedas per buso, sed ankaŭ eblas piediri.


+ Navedbuse : La vojo longas 9 km kaj daŭras inter 25 kaj 30 minutojn. La busoj ekveturas de Avenida Hermanos Ayar, ne for de la fervoja stacidono. La unua buso ekiras je 05:30, la lasta je 15:30, kun ekiro post ĉiu deka minuto. Necesas konscii, ke estas longaj vicoj por enbusiĝi, jam ekde 04:00 dum la plej turisma sezono.

Simpla iro kostas 12 USD por plenkrekulo, 7 USD porinfano. ir-reveno kostas 24 USD por plenkreskulo, 12 USD pori infano. La iradoj estas senpagaj por infanoj malpli ol 5-jaraj.

Organizinte sian viziton pere de vojaĝagentejo, la navedirado povus esti entenata en la prezo. Alikaze, la bietoj estas aĉeteblaj je ĉe la deirloko, de 05:00 ĝis 21:30. Ankaŭ eblas anticipe aĉeti ilin en la oficejo
de Consettur, en Kusko, Avenida Infancia 433, ĉiutage de 08:00 ĝis 12:45, kaj ankaŭ de lundo ĝis sabato de 15:00 ĝis 18:00.


Piede : Eblas piede iri al Maĉupikĉuo senpage. La vojo longas nur 3,5 km. Estas malpli longe ol per buse, dank' al aro da ŝtuparoj, kiuj plurfoje transpasas la vojon de la busoj. Temas do pri irejo konsilata al bonfartaj homoj. Oni antaŭvidu inter 1h30 kaj 2 horojn por atingi la enirejon de la ruinoj.

La unua parto realiĝas sur la sama vojo, kiel la busoj.
La vojo estas el tero kaj laŭiras la fervojan trakon dekstre de la rivero Urubamba, kiu fluas maldekstre. Iomete malpli ol du kilometroj apartigas Aguas Calientes-n kaj la ponton super la rivière Urubamba, kiu utilas kiel unua kontrolloko al Maĉupikĉuo. La vojo estas ebena kaj facile ireblas.

Post paso de la malalta kontrolejo prezentinte siajn bileton kaj pasporton, oni superpasas la riveron. Tiam komenciĝas suprendeklivo 1,7 km-longe al la ruinoj
. Oni komence iras sur la vojo, kaj oni tre baldaŭ eksupreniradas sur krutaj ŝtuparoj el 100 kelkaj ŝtupoj el ŝtono kun malegalaj altecoj kaj iom glitigaj. Necesos konsideri tion okaze de la reveno malsupren.

Por resumi, la piedan iradon oni ne konsilas al homoj kun malgrandaj moviĝkapabloj, je malbona farto, kun infanoj aŭ maljunuloj. Same, estas prefereble ke la vizitontoj al la monto Huajnapikĉuo aŭ la monto Maĉupikĉuo sparu siajn fortojn per busado.



LE MACHU PICCHU
EN RANDONNÉE PÉDESTRE


Il existe plusieurs randonnées possibles pour atteindre le Macchu Picchu à pied, la plupart du temps en plusieurs jours et bivouac en tente ou en refuge.

+ Camino Inca : L'itinéraire le plus célèbre et le plus convoité des touristes s'appelle Camino Inca, en français le Chemin de l'inca. On voit aussi souvent l'appellation Inka Trail, en anglais. Il s'agit d'une ancienne route suivie par les messagers Quechua. C'est la seule randonnée qui arrive diretement sur les ruines du Machu Picchu, sans passer par Hidroélectrica ou Aguas Calientes.

Il est interdit d'effectuer la randonnée seul, il est obligatoire de passer par une agence.
Des postes de contrôle sont disséminés en divers endroits stratégiques le long du parcours pour vérifier la régularité de la présence des gens sur le chemin. De plus, pour remédier à la dégradation du chemin, un quota de 500 personnes par jour a été instauré, guides et porteurs compris, ce qui ne laisse plus que 200 places disponibles pour les touristes.

Le chemin est fermé chaque année durant tout le mois de février afin de l'entretenir et de le nettoyer.


+ Trek du Salkantay : Il s'agit d'un itinéraire alternatif au Camino Inca. Étant moins connu, il est un peu moins fréquenté. Il démarre au village de Mollepata (2900 m) et se termine à Aguas Calientes, au pied du Machu Picchu. Il traverse des paysages fantastiques et très variés, allant du col rocailleux du Salkantay (4600 m), situé au pied des glaciers et du sommet du Salkantay (6270 m), jusqu'à la jungle équatoriale.

De nombreuses agences proposent cette randonnée à des tarifs exorbitants, entre 250 et plus de 400 US$ par personne ! Toutefois, elle est tout a fait réalisable par soi-même, puisqu'aucun permis n'est requis pour l'entreprendre.


Mollepata est atteignable en minibus depuis la rue Arcopata, dans le nord-ouest de Cuzco. Prévoir de passer la nuit à Mollepata pour commencer la randonnée pédestre le lendemain matin de bonne heure.

Outre un itinéraire principal (en vert clair), il existe quelques détours alternatifs (en vert foncé), tel que peu après le départ de Mollepata, où il est possible de rester sur la route en terre (CU109), ou encore avant l'arrivée où, au lieu de passer par le col Llactapata (2750 m), il est possible de faire un détour par les environs du village de Santa Teresa. Passer par le col permet toutefois de visiter les ruines de Llactapata, d'où l'on a une vue sur le Machu Picchu situé à 5 km à vol d'oiseau.

Cette randonnée se fait traditionnellement vers le Machu Picchu, mais, à priori, rien n'empêche de la, réaliser vers Mollepata, après la visite des ruines.


+ Trek du Choquequirao : Cet itinéraire démarre du village de Cachora (à 2893 m d'altitude) et passe par le Choquequirao. Ce site archéologique est similaire au Machu Picchu, mais beaucoup moins connu et donc moins fréquenté. D'autres sites de moindre importance sont aussi à voir en cours de route. Ce trek est proposé en 4 à 8 jours de trajet.

Pour ceux qui désirent réaliser la randonnée sans passer par une agence, l'aventure peut commencer dans la grande ville la plus proche, à savoir Abancay, aux trois quarts de la route allant de Lima à Cuzco. Compter de 70 à 170 PEN selon la compagnie de bus et le niveau de service pour 16 à 18 heures de trajet
depuis Lima ; ou environ 30 PEN pour 5 heures de trajet depuis Cuzco, moins si on peut s'arrêter à Sayhuite.

D'Abancay, il serait possible de prendre un bus direct pour Cachora, à vérifier sur place.

Sinon, il est possible de prendre un bus direction Cuzco jusqu'à Sayhuite. En fait, il est possible de demander au chauffeur de vous arrêter à l'embranchement de la route menant à Cachora, au lieu-dit Ramal de Cachora, 2 km avant
Sayhuite (pour ceux venant de Cuzco, c'est donc juste après Sayhuite). Il est prudent de s'assurer lors de l'achat du billet que la nanœuvre est possible. Sinon, s'arrêter à Sayhuite.

Là, à
Ramal de Cachora, des taxis sont censés attendre les passagers à l'arrivée des bus. Il faudra donc continuer le trajet en taxi, vraisemblablement collectif.

Bien sûr, rien n'empêche de commencer la randonnée à pied par soi-même, depuis
Sayhuite, à environ 11 km, ou depuis le lieu-dit de Ramal de Cachora, à moins de 9 km. Toutefois, le départ officiel du trek s'effectue à Cachora, où il faudra donc trouver où passer la nuit pour partir tôt le lendemain matin.

Plus simple encore, à partir d'Abancay, on peut prendre un taxi pour aller directement à Cachora.


En chemin pour Choquequirao, on passe par le lieu-dit de Capuliyoc, où il faut acheter le billet de visite des ruines de Choquequirao. Il coûte 60 PEN. Attention à ne pas le perdre ou il faudra en acheter un autre une fois arrivé aux ruines.


Ce trek rejoint celui du Salkantay à hauteur du hameau de Collpapampa
, où il est possible de dormir et de se ravitailler. C'est donc là que s'arrête la trace que nous proposons. À partir de là, il faudra enchaîner avec la trace du trek du Salkantay, en direction de la station de chemins de fer d'Hidroeléctrica, puis avec celle en direction du Machu Picchu et du village d'Aguas Calientes.


+ Autres treks : Les diverses petites agences de voyages que l'on peut trouver principalement à Cuzco proposent aussi d'autres treks. Ainsi, il existe aussi le trek de Huchuy Qosqo en 1 à 3 jours, le trek du Lares en 3 à 5 jours, le trek d'Ancascocha en 4 à 7 jours, et le trek d'Inca Jungle, qui combine en 3 ou 4 jours un trajet en van jusqu'au col Malaga, une descente à vélo jusqu'à Santa María, le reste en randonnée pédestre à travers la jungle ainsi que l'utilisation d'une tyrolienne et le bain dans des thermes.


AL MAĈUPIKĈUO
PIEDEKSKURSE


Ekzistas pluraj ekskursoj por piede atingi Maĉupikĉuon, plejofte en pluraj tagoj kun bivakoj en tendo aŭ rifuĝejoj.

+ Camino Inca : La plej fama itinero kaj la plej dezirata de la turistoj nomiĝas El Camino Inca, en Esperanto La Inkaa Pado. Ankaŭ ofte videblas la nomo Inka Trail, en la angla. Temas pri antaŭa vojo uzata de la Keĉuaj mesaĝistoj. Ĝi estas la sola piedekskurso, kiu rekte alvenas en la ruinojn de Maĉupikĉuo, sen pasi tra Hidroélectrica aŭ Aguas Calientes.

Estas malpermesate sole ekskursi, estas devige uzi la servojn de agentejo.
Iuj kontrolejoj staras en diversaj strategiaj lokoj laŭ la itinero por kontroli la rajton de ekskursantoj troviĝi sur la pado. Plie, por rimedi al la malboniĝo de la pado, estis decidita lima kvanto de 500 personoj tage, inkluzive de gvidistoj kaj de portistoj, kio lasas nur 200 disponeblajn lokojn por la turistoj.

La pado estas ĉiujare fermita dum la tuta februaro por prizorgi kaj purigi ĝin.


+ Ekskurso de Salkantaj : Temas pri alterna itinero  al Camino Inca. Ĝi estas malpli fama, do malpli frekventata. Ĝi komenciĝas en la vilaĝo Mollepata (2900 m) kaj ĝiniĝas en Aguas Calientes, piede de Maĉupikĉuo. Ĝi trapasas belegajn pejzaĝojn tre variajn, ampleksante de la rokeca montpasejo Salkantay (4600 m), staranta piede de la ĝlaĉeroj kaj de la siprejo Salkantay (6270 m), ĝis ekvatora ĝangalo.

Multaj agentejoj proponas ĉi tiun ekskurson je altegaj prezoj, inter 250 kaj pli ol 400 US$ persone ! Tamen, eblas memrealigi ĝin, ĉar neniu rajtigilo estas postulata por entrepreni ĝin.


Mollepata estas atingebla per buseto ekde strato Arcopata, nordokcidente de Kusko. Oni antaŭvidu tranokton en Mollepata por ekekskursi la morgaŭon frumatene.

Krom ĉefa itinero (helverda), ekzistas kelkaj alternativaj kromirejoj (malhelverdaj), tiel kiel iom post la deirloko en Mollepata, kie eblas pluiri sur la tervojo (CU109), aŭ ankoraŭ antaŭ la alvenejo, kie, anatataŭ ol trapasi la montpasejon Llactapata (2750 m), eblas kromiradi apud la vilaĝo Santa Teresa. Trapasi la montpasejon tamen ebligas viziton la ruinojn de Llactapata, de kie oni ĝuas pri vido al Maĉu Pikĉuo situanta je 5 km fluglinie.

Tiu ekskurso tradicie realiĝas direkte al
Maĉu Pikĉuo, sed, apriorie, nenio malebligas realigi ĝin direkte al Mollepata, post vizito de la ruinoj.


+ Ekskurso de Choquequirao : Tiu itinero komenciĝasen la vilaĝo Cachora (je 2893 m altitude) kaj pasas tra Choquequirao. Tiu arkeologiejo similas al Maĉupikĉuo, sed malpli famas kaj konsekvence estas malpli frekventata. Aliaj tiaj ejoj iom malpli gravaj ankaŭ estas videblaj survoje. Tiu ekskurso estas proponata en 4 ĝis 8 tagoj da irado.

Por tiuj, kiuj deziras memekskursi sen peranta agentejo, la aventuro povas komenciĝi en la plej proksima granda urbo, nome Abancay, en tri-kvarona distanco de la vojo de Lima al Kusko. Antaŭvidu de 70 ĝis 170 sunojn laŭ la buskompanio kaj la servonivelo por 16 ĝis 18-hora vojaĝo elde
Limo ; aŭ ĉirkaŭ 30 ŝunojn por 5-hora vojaĝo elde Kusko, malpli se eblas halti en Sayhuite.

De Abancay, eblus busi rekte al Cachora, kio estas kontrolenda surloke.

Alikaze, eblas busi direkte al Kusko ĝis jusqu'à Sayhuite. Fake, eblas peti al la ŝoforo por halti ĉe la vojkomenciĝo al Cachora, en la loko Ramal de Cachora, 2 km antaŭ
Sayhuite (por tiuj venante de Kusko, ĝi do situas tuj post Sayhuite). Estas sagace certiĝi okaze de la bitetaĉeto, ke la afero eblas. Alikaze, elbusiĝi en Sayhuite.

Tie, en
Ramal de Cachora, taksioj estas supozataj atendi pasaĝerojn, kiam alvenas busoj. Necesoj do pluiri per taksio, verŝajne kolektive.

Kompreneble, nenio malebligas piede komenci la ekskurson per si mem, elde
Sayhuite, je ĉirkaŭ 11 km, aŭ elde la loko Ramal de Cachora, je malpli ol 9 km. Tamen, la ekskurso oficiale komenciĝas en Cachora, kie necesos do trovi kie tranokti por la morgaŭon frue ekiri.

Eĉ pli simple, ekde Abancay, eblas taksii por rekte atingi Cachora-n.


Survoje al Choquequirao, oni pasas tra la loko Capuliyoc, kie necesas aĉeti la vizitbileton por la ruinoj de Choquequirao. Ĝi kostas 60 sunoj. Atentu, ke oni ne perdu ĝin aŭ endos aĉeti alian je la enirejo de la ruinoj.


Tiu ekskurso kuniĝas al tiu de Salkantay en la vilaĝeto Collpapampa
, kie eblas dormi kaj sin reproviĝi. Do tie la spuron, kiun ni proponas. Ekde tie, il necesas sekvi la spuron de la ekskurso de Salkantay, direkte al la fervoja stacidomo Hidroeléctrica, kaj post tiun direkte al Maĉupikĉuo kaj la vilaĝo Aguas Calientes.


+ Aliaj ekskursoj : La diversaj etaj vojaĝagentejoj, kiujn oni povas trovi precipe en Kusko, proponas ankaŭ aliajn ekskursojn. Tiele, ankaŭ ekzistas la ekskurso de Huchuy Qosqo en 1 ĝis 3 tagoj, la ekskurso de Lares en 3 ĝis 5 tagoj, la ekskurso de Ancascocha en 4 ĝis 7 tagoj, kaj la ekskurso Inca Jungle, kiu kombinas en 3 aŭ 4 tagoj iradon per buslimuzino ĝis la montpasejo Malaga, malsupren bicikladon ĝis Santa María, la ceteron en piedekskurso tra ĝangalo, kaj ankaŭ iradon per ***tyrolienne plus baniĝo en termobanejo.



NOTRE EXPÉRIENCE PERSONNELLE


Non, nous ne sommes pas allés au Machu Picchu à vélo, bien que nous l'ayons un temps envisagé. Nous les avons laissés chez les gens qui nous hébergeaient à Cuzco.

Estimant que le voyage en train était trop cher, nous avons opté pour le voyage en minibus. Mais plutôt que d'organiser tout par nous-même, nous avons choisi une formule tout compris proposée par une mini-agence de voyage : trajets aller-retour, déjeuner à Hidroeléctrica, dîner et nuitée à Aguas Calientes, panier petit-déjeuner puis visite du site, le tout sur deux jours.

Nous avons profité de l'expérience d'un cyclovoyageur qui logeait dans une pension, laquelle gérait aussi une mini-agence de voyage pour les sites touristiques locaux :

Casa Ananta Family House

Calle Ramon Castilla 860
Cuzco

Les tarifs de cette agence un peu exentrée étaient très compétitifs par rapport aux mini-agences situées autour de la place centrale. Ainsi, nous avons déboursé 85 USD, là où il est difficile de trouver dans le cœur de la ville des excursions à moins de 110 USD, et pour des prestations moindres.


+ Jour 1, lundi 9 décembre 2019 :

Départ de Cuzco, à 3310 mètres d'altitude,
tôt le matin, depuis l'hôtel Casa Ananta, où nous avons acheté les billets. Un van minibus nous y attend à 7h00. Nous sommes les premiers voyageurs, les autres sont récupérés au fur et à mesure à leurs hôtels. Du coup, cela nous a fait réellement quitter Cuzco à seulement 8h00.

Jusqu'à Ollantaytambo,
que nous atteignons peu après 10h00, la route est relativement droite et le voyage est assez confortable. Nous y récupérons deux passagers supplémentaires.

Nous sommes alors à 2792 mètres d'altitude, donc plus bas que Cuzco. Puis commence la montée vers un col à 4359 mètres, au niveau du hameau d'Abra Malaga. La route est bien asphaltée, mais comporte une multitude de virages très serrés. Le chauffeur conduit bien, mais trop vite à notre goût.

En plus de l'altitude, se pose donc le problème du mal des transports. Si Cyrille n'est pas le seul à en souffrir parmi les passagers, il est clairement le plus affecté. Il est dans l'obligation de prier à deux reprises le chauffeur, un peu agacé par la requête, de s'arrêter dès que possible pour pourvoir vomir.
Une autre fois, l'arrêt étant trop dangereux à ce moment-là, Cyrille n'a pas d'autre alternative que de vomir par la portière tout en roulant. Des passagers nous cèdent alors leurs places de devant et d'autres nous proposent des médicaments et des feuilles de coca.

Après avoir passé le col à 11h00, la descente est tout aussi tortueuse que la montée, ce qui n'arrange pas l'état de Cyrille. Une fois cette zone problèmatique passée, le chauffeur fait une pause à un snack routier peu après 12h00 à l'entrée du hameau d'Alfamayo à 2440 mètres d'altitude, et Cyrille peut profiter d'une quarantaine de minutes de repos, allongé sur une table en extérieur.

Santa María, à 1169 m, n'est plus qu'à quelques kilomètres, avec encore un peu de virages. Là, nous quittons la route principale bien asphaltée pour nous engager sur une piste de montagne faite de terre et de cailloux. Le chemin est coincé entre
d'un côté un ravin au fond duquel coule un torrent et de l'autre une paroi rocheuse d'où coule de temps en temps des cascades dont l'eau traverse la route pour se jeter dans le ravin. Selon la force des cascades, le franchissement de ces ruisseaux est plus ou moins compliqué, et il faut à chaque fois fermer les fenêtres pour ne pas être aspergés par l'eau chassée par les roues du van.

Nous passons Santa Teresa, à 1500 m, et continuons par la même piste jusqu'à la station de chemins de fer d'Hidroeléctrica, à 1808 m, terminus de la ligne vers Cuzco via Aguas Calientes. Le chauffeur nous dépose là en nous fixant rendez-vous ici même le lendemain à 15h00. Nous ne sommes pas les seuls touristes à avoir fait le chemin depuis Cuzco, on dénombre au moins une dizaine de véhicules déversant leur "cargaison" de touristes.

Nous sommes pris en charge par un organisateur touristique qui possède déjà nos noms sur son listing. Il nous amène à un des restaurants situés de part et d'autre des voies de chemin de fer. Un repas compris dans le prix de l'excursion nous y est servi. Nous ne sommes que cinq à en profiter ; nous discutons avec des Français qui nous disent avoir payé plus cher que nous et ne pas avoir ce repas compris dans leurs prestations.

Nous sommes servis les derniers et nous quittons donc aussi le restaurant en dernier, à 16h00. Le but est de rejoindre à pied Aguas Calientes, à une douzaine de kilomètres de là, avant 19h00.

Nous montons deux fois d'une voie ferrée à l'autre par des marches creusées dans la pente. C'est la seule difficulté, laquelle se passe aisément. Le reste du trajet jusqu'à Aguas Calientes est très facile, puisqu'il s'agit juste de marcher le long de la voie de chemin de fer.
Le tracé est en montée douce, mais celle-ci est imperceptible.

Il est conseillé de porter des chaussures adéquates pour la marche afin de ne pas se tordre les chevilles sur les traverses. Il est bon aussi d'avoir un mini sac à dos pour emporter de l'eau pour ne pas se déshydrater. Un répulsif à moustiques peut aussi être judicieux, étant donné le climat tropical.

Petit à petit nous rattrapons et doublons d'autres marcheurs. À deux reprises nous sommes doublés par un train circulant à faible allure et nous devons alors nous écarter le temps de son passage.

En approchant du point de contrôle bas du Macchu Picchu, nous ne réalisons pas que c'est là que l'on nous avait dit de quitter la voie ferrée pour rejoindre la route parallèle. Nous continuons donc par erreur sur la voie ferrée et nous nous retrouvons bientôt devant le premier des deux tunnels contre lesquels on nous avait mis en garde. N'ayant pas le courage de revenir en arrière, nous décidons un peu imprudemment de continuer à travers l'obscurité, aidés toutefois par l'aiclairage des téléphones d'autres marcheurs. Le plus gros problème vient de l'impossibilité de s'écarter en cas de passage d'un train, aussi hâtons-nous le pas afin de sortir au plus vite de ce piège.

Seulement 500 mètres après la sortie du deuxième tunnel se présentent déjà les quais de chargement et déchargement des marchandises transportées par le train. C'est en fait une simple rue dont les trottroirs ne servent pas uniquement de quais, mais aussi de terrasses aux restaurants ainsi que d'accès aux divers commerces le long de la voie.

Tandis que la nuit est en train de tomber, nous quittons la voie de chemin de fer et prenons sur la gauche, en direction de la place principale d'Aguas Calientes, la place Manco Capac, du nom du premier Inca, où se trouve sa statue ainsi que l'église Virgen del Carmen. Nous aurons mis deux heures et demi pour arriver là, à 2055 mètres d'altitude.

Il n'est que 18h30, nous sommes donc en avance de trente minutes pour notre rendez-vous avec un autre  organisateur touristique, mais celui-ci nous appelle déjà après seulement quelques instants. Pour nous prouver qu'il s'agit d'un organisateur officiel, il nous montre les photos de nos passeports que lui a fourni l'agence de voyage. Il nous guide jusqu'à notre hôtel pour y percevoir notre chambre et y déposer nos affaires. Puis il nous conduit jusqu'à un petit restaurant, car le repas du soir est compris dans nos prestations. Nous y choisissons du poulet avec des frites. Les légumes sont en libre service et à volonté.

Avant la fin du repas, une dame se présente à nous et nous informe que nous aurons rendez-vous demain à 7h00 à l'entrée du Machu Picchu avec Pedro, qui sera notre guide. Elle nous conseille de quitter l'hôtel à 4h30 pour ne pas être en retard.

Après le repas, nous rejoignons notre hôtel. La chambre est correcte et d'un standing européen. Les lits sont confortables et munis de bonnes couvertures. Nous disposons d'un cabinet de toilette dans la chambre, avec un lavabo et une douche avec, comble du luxe, de l'eau chaude. Des serviettes de bain sont aussi fournies.

Seul bémol, alors que nous venons de nous coucher, nous entendons des bruits répétés de masse, signe de travaux dans l'hôtel ou à proximité. Même si l'on sait qu'il est plutôt conseillé de se munir de bouchons d'oreilles pour passer la nuit dans ce village, ce que nous avons fait, il est vraiment impossible de dormir dans ces conditions. Cyrille va se plaindre à la réception et le bruit ne tarde pas à cesser. Le reste de la nuit sera paisible.


+ Jour 2, mardi 10 décembre 2019 :

Plutôt que de partir à 
4h30 comme on nous l'a conseillé hier soir, nous estimons qu'il sera bien suffisant de se réveiller à cette heure-là. Nous ne quittons l'hôtel qu'à 5h10, et nous nous payons même le luxe de faire une rapide visite du village.

Ce nest qu'à 5h30 que nous quittons réellement le village, en empruntant l'avenida Hermanos Ayar, le chemin coincé entre la rivière Urubamba et la voie de chemin de fer, ce même chemin par lequel nous aurions dû arriver hier. Après moins de deux kilomètres sans difficulté, nous atteignons le poste de contrôle bas du Machu Picchu peu après 6h00.

Là, nous montrons nos passeports ainsi que les billets électroniques envoyés hier soir sur le téléphone de Rose par la dame venue nous voir au restaurant. Nous avons alors le droit de franchir le pont enjambant la rivière Urubamba, puis nous tournons aussitôt après à droite, sur un chemin en montée.

Après quelques mètres, nous entamons la montée par des escaliers raides aux marches parfois hautes et pouvant se montrer glissantes. Les personnes ne disposant pas d'une bonne condition physique ont tout intérêt à prendre la navette bus, même si celle-ci coute 12 USD par trajet.

Au total, du point de contrôle bas aux guichets d'entrée, il y a 1716 marches durant 1,7 km pour un dénivelé de 628 mètres et nous atteignons l'entrée à tout juste 7h00.

Que ce soit sur le chemin le long de la rivière comme dans la montée sur les escaliers, nous avons gardé un rythme assez soutenu afin d'arriver juste à l'heure de notre rendez-vous avec notre guide. Donc, le conseil de démarrer d'Aguas Calientes trois heures et demi avant l'heure du rendez-vous se révèle assez avisé pour qui veut prendre son temps tout en disposant d'une marge de sécurité. Le trajet en bus n'est pas forcément beaucoup plus rapide, car il faut prendre en compte la longue file d'attente qui se forme bien avant le premier bus, puis le trajet plus long dû au chemin en zig-zag après le point de contrôle bas.

Nous retrouvons facilement notre guide, qui est déjà muni de nos noms. Au final, ce sera Manuel et non Pedro, contrairement à ce qui nous avait été annoncé la veille, mais peu importe. Nous faisons partie d'un groupe d'une vingtaine de personnes. Le guide parle en espagnol, avec de très rares traductions en anglais, que nous trouvons encore trop nombreuses à notre goût, car une visite en deux langues nous paraît une perte de temps. Il a une voix qui porte bien et agrémente ses explications de quelques pointes d'humour.

L'entrée se situe dans la zone agricole du Machu Picchu et il faut monter encore un peu jusqu'à l'emplacement d'où se prend la photo traditionnelle de la zone urbaine du Machu Picchu avec le mont Huayna Picchu en arrière plan. Quelques lamas présents sur place font aussi le bonheur des touristes. Là, notre guide nous donne tout un tas d'informations fort intéressante sur le Machu Picchu et la vie des Incas en particulier.

Il laisse ensuite la possibilité à tout un chacun du groupe de se rendre par lui-même jusqu'au Pont de l'Inca (de simples planches positionnées au-dessus du vide sur un étroit chemin accroché à la paroi d'une falaise) ou à la Porte du Soleil, point d'arrivée du Chemin de l'Inca. Il nous précise qu'il faudra faire vite, maximum une heure aller-retour, pour ensuite disposer de suffisament de temps pour visiter la zone urbaine. Nous n'avons pas envie de grimper plus pour juste quelques planches ou pierres de plus, surtout comparé à ce qui nous attend dans la zone urbaine.

Avec nous et les autres touristes qui sont restés, le guide descend jusqu'à la zone urbaine. À partir de ce moment, il est interdit de faire demi-tour pour remonter ; il faut donc être sûr de vouloir quitter la zone agricole avant d'entrer dans la zone urbaine. C'est là que notre guide nous quitte et nous continuons la visite par nous-même. Heureusement que nous avons emporté un guide papier.

Il est 9h00 et l'accès à la Pierre Sacrée n'est autorisé que jusqu'à 10h00. Autant dire que nous ne l'aurions pas vu si nous avions décidé d'aller à la Porte du Soleil. C'est un choix à faire. À l'inverse, l'observatoire astronomique, dans lequel pénètre les rayons du soleil lors des solstices d'été et d'hiver, n'est accessible qu'après 13h00.

La visite de la zone urbaine se fait sur un chemin en boucle à sens unique. Des gardiens veillent à ce que les visiteurs ne soient pas tentés de revenir sur leurs pas. Mais en approchant de la sortie, nous nous rendons compte que nous avons manqué quelques ruines et nous remontons par un escalier rattrapant le sentier à un niveau antérieur. On se fait rapidement détecter par un des gardiens qui nous siffle puis nous enguirlande.

Ayant la chance de maîtriser les rudiments de l'espagnol, nous expliquons notre problème au gardien, qui finit par nous laisser monter les deux marches qui nous restent. Il eut été dommage de partir sans avoir visité la Maison de l'Inca, même si, comme pour tout le reste, il ne s'agit que de ruines.

Les gardiens sont aussi là pour veiller à ce que les visiteurs ne fassent pas de pique-nique dans les ruines. Il est toléré d'emporter un petit sandwich ou quelques gâteaux, mais il est impératif de les manger discrètement, sans s'installer où que ce soit. Pour cela, nous recommandons le bout de la zone urbaine, juste avant l'accès à mont Huayna Picchu. L'endroit est un peu plus caché, mais il convient tout de même de rester discret, car les gardiens surveillent aussi de temps en temps l'endroit. En revanche, nous recommandons vivement d'emporter des bouteilles d'eau, d'autant plus pour ceux qui vont visiter le mont Machu Picchu ou le mont Huayna Picchu. Heureusement, il est autorisé d'amener un tout petit sac.

Après avoir refait la boucle de visite, nous arrivons à la sortie à 11h00. Notre guide papier indiquait qu'il était possible d'y trouver un tampon du Machu Picchu pour apposer sur une des pages de son passeport pour garder un souvenir original. Nous ne le trouvons pas et nous apprendrons longtemps après que celui-ci se trouve en fait juste après l'entrée. Même si nous n'aurions sûrement pas gâché une page de notre passeport pour cela (nous avons besoin de sufisament de places dans nos passeports pour visiter encore plein d'autres pays), cette information peut intéresser de futurs visiteurs.

Vient ensuite la redescente par les escaliers jusqu'au point de contrôle bas du Machu Picchu. C'est plus facile et plus rapide que la montée, mais nous sommes extrêmement prudents, car il est très facile de glisser sur les marches en pierre. Il ne faut pas oublier que nous sommes en zone tropicale et que le taux d'humidité dans l'air est très élevé.

Une fois revenus à la ligne de chemin de fer en bas, nous n'avons nul besoin de retourner à Aguas Calientes. Nous prenons la direction d'Hidroeléctrica en longeant les voies, dans le sens inverse d'hier.

Nous atteignons le parking de la gare d'Hidroeléctrica à 14h15, trois quarts d'heure avant notre rendez-vous avec le chauffeur de notre minibus. 

Ce n'est qu'à 15h20 que nous prenons la route, car des passagers étaient en retard. D'où l'importance de respecter les consignes des différentes personnes qui prennent en charge les touristes, que ce soit le chauffeur du minibus comme les organisateurs à Aguas Calientes.

Le chauffeur n'est pas très aimable avec Cyrille, lui enjoignant de se munir de sacs plastique pour vomir, et lui précisant que, cette fois, il navait pas l'intention de s'arrêter, pour lui. Comme si Cyrille faisait expres d'être malade ! Par contre, lui ne se prive pas de s'arrêter plusieurs fois, pour acheter de la coca ou des fruits et pour envoyer des SMS ainsi que pour prendre un repas et faire nettoyer son van dans le même
snack routier où il avait fait une pause à l'aller. Pour compenser ces pertes de temps, il est très rapide entre chaque arrêt et double tous les autres minibus.

Nous sommes pris par la nuit alors que nous sommes encore en plein milieu de la montagne. Bien qu'il soit alors plus difficile d'anticiper les virages à venir, Cyrille réalise l'exploit de ne rien rendre de tout le trajet. Dès 21h20, nous voici de retour dans le centre de Cuzco et, après quelques minutes pour reprendre nos esprits, il ne nous reste plus qu'à prendre un bus de ville pour revenir chez nos hôtes.

NIA PROPRA SPERTO


Ne, ni ne biciklis al Maĉupikĉuo, kvankam ni momente prikonsideris tiun eblecon. Ni lasis niajn biciklojn ĉe niaj Kuskanaj gastigantoj.

Ĉar ni pritaksis la trajnadon trokosta, ni elektis vojaĝi per buseto. Sed prefere al memorganizo, ni elektis ĉio-inklusivan formulon, kiun proponas eta vojaĝagentejo : ir- revenan vojaĝon, tagmanĝon en Hidroeléctrica, vespermanĝon kaj tranoktadon en Aguas Calientes, porteblan matenmanĝon kaj poste viziton de Maĉupikĉuo, ĉion ĉi en du tagoj.

Ni profitis la sperton de perbicikla vojaĝanto, kiu loĝis en gastejo, kiu ankaŭ mastrumis etan vojaĝagentejon por la lokaj turismejoj :

Casa Ananta Family House
Calle Ramon Castilla 860
Kusko

La tarifoj de tiu iom ekstercentra agentejo kompare al la etaj agentejoj lokataj ĉirkaŭ la ventra placo. Tiel, ni elspezis 85 USD, dum malfacile troveblas en la urbocentro ekskursojn malplikostajn ol 110 USD, kaj por malpli bonaj servoj.



+ 1a tago, lundon la 9an de decembro 2019 :

Frumatena ekiro de Kusko, je 3310 metroj altitude, elde la gastejo
Casa Ananta, kie ni aĉetis la biletojn. Buslimuzino tie atendas nin je la 7a horo. Ni estas la unuaj vojaĝantoj, la aliaj estas kolektataj iom post iom ĉe siaj hoteloj. Konsekvence, ni reale eliras el Kusko je la 8a.

Ĝis Ollantaytambo, kiun ni atingas iom post
la 10a, la vojo estas relative rekta kaj la vojaĝo estas iom milda. Ni tie akceptas du pliajn pasaĝerojn.

Ni tiam situas je 2792 metroj altitude, do pli malalte ol en Kusko. Poste komenciĝas suprendeklivo al montpasejo je 4359 metroj, ĉe la vilaĝeto Abra Malaga. La vojo estas bone asfaltita, sed prezentas multe da tre akutaj turniĝoj. La ŝoforo bone kondukas, sed tro rapide je nia gusto.

Krom la altitudo, ankaŭ prezentiĝas la problemo pri vojaĝmalsano. Eĉ se Cirilo ne estas la sola suferanto el inter la pasaĝeroj, estas klare la plej ĝenata. Li dufoje devas peti la ŝoforon, iom agacata de la peto, ke li tuj haltu por porvi vomi.
Alian fojon, ĉar halti tiam estas tro riske, Cirilo ne havas alian alternativon ol vomi tra la fenestro dumveture. Iuj pasaĝeroj lasas al ni siajn lokojn je la antaŭo kaj aliaj proponas al ni medikamentojn kaj kokaajn foliojn.

Post paso de la montpasejo je la 11a, la malsuprenirado estas same turniĝema ol la suprenirado, kio ne plibonigas la Cirilan staton. Post kiam ni foriĝis de tiu problemiga areo, la ŝoforo paŭzas en porkamionista lunĉejo iom post la 12a je la enirejo de la vilaĝeto Alfamayo je 2440 metroj altitude. Tiam, Cirilo povas profiti kvar-dekon da ripozaj minutoj, etendita sur tablo ekstere.

Santa María, je 1169 m, ne plu estas pli for ol kelkaj kilometroj for, kun ankoraŭ iomete da kurbiĝoj. Tie, ni forlasas la ĉefan vojon bone asfaltitan por ekveturi sur montara pado el tero kaj ŝtonetoj. La pado iradas inter 
iuflanke ravino profunde de kiu fluas torento, kaj aliflanke roka vando de kie de tempo al tempo falas akvo, kiu trakuras la padon  antaŭ ol enĵetiĝi en la torenton. Laŭ la akvofala potenco, travadi tiujn fluaĵojn estas pli malpli komplike, kaj  ĉiufoje necesas fermi la fenestrojn por ke ricevi akvon ŝprucitan de la busetaj radoj..

Ni pasas tra Santa Teresa, je 1500 m, kaj ni pluiveturas sur la sama pado ĝis la fervoja stacidomo Hidroeléctrica, je 1808 m, finiĝo de la linio al Kusko tra Aguas Calientes. La ŝoforo elbusigas nin kaj prenas rendevuon kun ni en tiu sama loko la morgaŭon je la 15a. Ni ne estas la solaj turistoj realigintaj la vojaĝon elde Kusko, oni nombras almenaŭ dek kelkajn veturilojn, kiuj estas eligantaj sian "kargon" da turistoj.

Ekzorgas pri ni turismorganizisto, kiu jam posedas niajn nomojn en sia listo. Li gvidas nin en unu el la restoracioj starantaj ambaŭflanke de la fervojaj trakoj. Tie oni servas al ni manĝon inkluitan en la ekskursoprezo. Ni estas nur kvin por profiti tion ; ni babilas kun Francoj dirantaj, ke ili pagis pli ol ni sen profiti de tiu manĝo en iliaj ricevataj servoj.

Ni estas servataj lastvice kaj ni do eliras el la restoracio lastvice, je la 16a. Ni celas atingi Aguas Calientes, je dek-duo da kilometroj for, antaŭ ol la 19a.

Ni dufoje de iu fervoja trako al alia danke al ŝtupoj fositaj en la deklivo. Tio estas la sola malfacileco, kiu estas facile pasebla. La cetero de la irejo ĝis Aguas Calientes estas  tre facila, ĉar necesas nur paŝi laŭ la fervoja trako.
La irejo apenaŭ supreniĝa, sed la deklivo estas nesentebla.

Estas konsilate porti ŝuojn taŭgajn por paŝi, cele ne tordi siajn piedartikojn sur la ŝpaloj. Ankaŭ estas bone havi etan dorssakon por kunporti akvon por ne soifiĝi. Kulopelilo ankaŭ povas esti bona pro la tropika klimato.

Iom post iam, ni reatingas kaj preterpasas aliajn paŝantojn. Dufoje preterpasas nin trajno veturanta malrapide kaj ni tiam devas flankeniĝi dum la tempo de ĝia paso.

Dum ni estas prosimiĝantaj al la malalta kontrolejo al Maĉupikĉuo, ni ne konscias, ke ja tie ni devas forlasi la trakon, kiel oni avertis nin, por aliri al la paralela vojo. Ni do erare plupaŝas sur la fervoja trako kaj ni baldaŭ troviĝas fronte al la unua el la du tuneloj pri kiuj oni priatentigis nin. Ĉar ni ne kuraĝas manantaŭenreveni, ni iom malsaĝe decidas plupaŝi tra la tunela mallumeco., tamen helpataj per la lumo de la telefonoj de aliaj paŝantoj. La plej grava problemo estas la la neebleco flankeniĝi okaze de paso de trajno, tial hastas ni cele eliri kiel eble ple rapide el tiu kaptilo.

Nur 500 metrojn post la elirejo el la dua tunelo jam aperas la (mal) ŝargkajoj de la varoj transportataj de trajnoj. Temas fakte pri simpla strato, kies trotuaroj ne utilas nur kiel kajoj, sed ankaŭ kiel terasoj al restoracioj mais aussi de terrasses aux restaurants, same kiel alirejoj al la diversaj komercejoj laŭ la trako.

Dum noktiĝas, ni forlasas la fervojan trakon kaj ni maldekstren turniras, direkte al la ĉefa placo de Aguas Calientes, la placo Manco Capac, laŭ la nomo de la unua Inkao, kie staras lia statuo kaj ankaŭ la kirko Virgen del Carmen. Ni bezonis du horojn kaj duonon por tien alveni, je 2055 metroj altitude.

Estas nur 18:30, ni do fruas je tridek minutoj por nia renkontiĝo kun alia turismorganizisto, sed tiu jam vokas nin post nur momenteto. Por pruvi al ni, ke li estas oficiala organizisto, li montras al ni fotojn pri niaj pasportoj, kiujn havigis al li la vojaĝagentejo. Li gvidas nin al nia hotelo por ke nie tie akiru nian ĉambron kaj deponu niajn aĵojn. Li poste kondukas nin al eta restoracio, ĉar la priekskursa prezo inkluzivas vespermanĝon. Ni tie elaktas kokaĵon kun fritoj. Legomoj estas libere kaj
laŭvole haveblaj.

Antaŭ ol finiĝis la manĝo, virino prezentiĝas al ni kaj informas nin, ke ni morgaŭ je la 7a ĉe la enirejo de Maĉupikĉuo
renkontiĝu kun Pedro, kiu estos nia gvidisto. Ŝi konsilas, ke ni eliru el la hotelo je la 4a kaj duono por ne malfrui.

Post la manĝo, ni revenas hotelen. La ĉambro estas en ordo, kun eŭropeca komfortnivelo. La litoj estas komfortaj kaj havas bonajn kovrilojn. La ĉambro inklusivas banĉambron kun lavokuvo kaj duŝejo kun, granda lukso, varma akvo. Ankaŭ bantukoj estas provizitaj.

Sola difekteto, dum ni ĵus enlitiĝis, ni aŭdas regulajn bruadon de martelego, kio indikas prilaborojn en la hotelo aŭ proksime. Kvankam ni scias, ke estas konsilate kunporti orelŝtopilojn por tranokti en ĉi tiu vilaĝo, kion ni faris, ja neeblas dormi ĉe tiaj kondiĉoj. Cirilo iras plendi ĉe la hotela akceptejo kaj la bruo baldaŭ ĉesas. La cetero de la nokto montriĝos kvieta.


+ 2a tago, mardon la 10an de decembro 2019 :

Prefere ol ekiri je
la 4a horo kaj duono, kiel oni hieraŭ vespere konsilis al ni, ni taksas ege sufiĉe vekiĝi je ĉi tiu horo. Ni forlasas la hotelon je nur la 5a kaj 10 minutoj, kaj ni ankaŭ permesas al nin rapidan viziton al la vilaĝo.

Nur je la 5a kaj duono ni vere eliras el la vilaĝo, surpaŝante la avenida Hermanos Ayar, la vojo lokata inter la rivero Urubamba kaj la fervoja trako, tiu vojo sur kiu ni estis supozataj alveni hieraŭ. Post malpli ol du kilometroj sen malfacileco, ni atingas la malaltan kontrolejon al Maĉupikĉuo apenaŭ post la 6a horo.

Ni tie montras niajn pasportojn same kiel niajn digitalajn biletojn hieraŭ senditajn al la Roza poŝtelefono de la virino, kiu renkontis nin en la restoracio. Ni tiam ricevas la rajton transpaŝi la ponton super la rivero Urubamba, antaŭ ol tuj turniri dekstren, sur suprendeklivan padon.

Post kelkaj metroj, ni eksuprengrimpas sur krutaj ŝtuparoj kun ŝtupoj foje altaj kaj kiuj povas esti glitigaj. Homoj sen bona korpa stato prefereble navedbusu, malgraŭ ĝia kosto je 12 USD ire.

Sume, de la malalta kontrolejo ĝis la enirgiĉetoj, oni trafas 1716 marches dum 1,7 km kun niveldiferenco je 628 metroj kaj ni atingas la enirejon je la 7a precize.

Ĉu sur la vojo laŭ la rivero, ĉu dum la suprengrimpado sur la ŝtuparoj, ni havis iom rapidan takto cele al ĝustatempa alveno por renkonti nian gvidiston. Do, la konsilo por foriri de Aguas Calientes tri horojn kaj duonon antaŭ la rendevuo montriĝas iom sagaca por tiuj, kiuj volas  normaltakte paŝi kaj disponi je sekurotempo. Navedbusi ne tiom multe pli rapidas, ĉar necesas enkalkuli longan vicadon jam multe antaŭ ekiro de la unua navedo, kaj poste la plilongan pro la zigzaga vojo post la malalta kontrolejo.

Ni facile trovas nian gvidiston, kiu jam konas niajn nomojn Fine, temas pri Manuel, ne pri Pedro, male al tio, kio estis
hieraŭ anoncata al ni, sed tio egalas. Ni estas anoj de ĉirkaŭ dudek-homa grupo. La gvidisto parolas en la hispana, kun tre malmultaj tradukoj en la anglan, kiujn ni trovas ankoraŭ tro nombraj je nia gusto, ĉar ni trovas dulingvan viziton tro temporaba. Li havas bone aŭdeblan voĉon kaj li akompanas siajn klarigojn per kelkaj humuraĵoj.

La enirejo troviĝas en la agrikultura sektoro de Maĉupikĉuokaj necesas iometi plu suprengrimpiĝis al la loko kie realiĝas la tradicia foto de la urba sektoro de Maĉupikĉuo, kun la monto Huajnapikĉuo en la fono. Kelkaj surlokaj lamoj ankaŭ ravas la turistojn. Tie, nia gvidisto havigas al ni amason da tre interesaj informoj pri Maĉupikĉuo kaj pli specife pri la vivmaniero de Inkaoj.

Li poste donas al ĉiuj grupanoj la eblecon memiri al la Inkaa Ponto (nuraj traboj lokitaj super la profundeco sur mallarĝa pado kroĉita al klifa vando) aŭ al la Sunopordo, kiu estas la alvenloko de la Inkaa pado. Li atentigas nin, ke ni devos hasti, maksimume unu horon ire-revene, por poste disponi sufiĉe da tempo por viziti la urban sektoron. Ni ne emas plusupreniri por nur kelkaj pliaj traboj aŭ ŝtonoj, precipe kompare al tio, kio atendas nin en la urba sektoro.

Kun ni kaj la aliaj restintaj turistoj, la gvidisto malsupreniras al la urba sektoro.Ekde tiam, estas malpermesate Malantaŭenreveni por resupreniri ; necesas do certi, ke oni deziras eliri el la agrikultura sektoro antaŭ ol eniri en la urban sektoron. Tie adiaŭas nin nia gvidisto kaj ni mem daŭrigas la viziton. Feliĉe ke ni kunportis gvidlibron.

Estas la 9a horo kaj aliro al la Sankta Ŝtono estas permesata nur ĝis la 10a. Preferinde diri, ke ni ne povintus vidi ĝin se ni decidintus iri al la Sunopordo. Tio estas ĉies elekto. Male, la astronomia observejo, en kiun enŝoviĝas la sunrajoj okaze de la somera kaj vintras solsticoj, estas alirebla nur post la 13a.

La vizito de la urba sektoro okazas sur bukla pado 
unudirekta. Gardistoj priatentas, ke la vizitantoj ne havu la emon malantaŭenreveni. Sed dum ni estas alproksimiĝantaj al la elirejo, ni ekkonscias, ke ni maltrafis kelkajn ruinaĵojn kaj ni resupreniras sur ŝtuparo al antaŭa parto de la pado. Ni rapide estas malkovrataj de iu el la gardistoj, kiu fajfas al ni antaŭ ol skoldi nin.

Ĉar ni ŝance paroletas la hispanan, ni klarigas nian problemon al la gardisto, kiu fine permesas al ni supreniri sur la du lastaj ŝtupoj al la pado. Estintus bedaŭrinde, ke ni foriru sen ke ni vizitis la Domo de Inkao, kvankam, kiel pri ĉio alia, temas nur pri ruinaĵo.

La gardistoj ankaŭ atentas, ke vizitantoj ne pikniku en la ruinaĵoj. Estas tolerate kunporti malgrandan sandviĉon aŭ kelkajn kuketojn, sed nepras diskrete manĝi ilin, sen instaliĝi ie ajn. Tiucele, ni konsilas la ekstremon de la urba sektoro, tuj antaŭ la alirejo al la monto Huajnapikĉuo. La loko estas iomete pli kaŝita, sed tamen necesas plu esti diskreta, ĉar la gardistoj de tempo al tempo prikontrolas ankaŭ la lokon. Inverse, ni ege konsilas kunporti botelojn da akvo, des pli por tiuj, kiuj vizitos la montin Maĉupikĉuon aŭ la monton Huajnapikĉuon. Feliĉe, oni rajtas kunporti saketon.

Post kiam ni repaŝis sur la buklan vizitpadon, ni alvenas ĉe la elirejo je la 11a horo. Nia gvidlibro indikas, ke tie eblas trovi stampilon pri Maĉupikĉo por stampi unu el la paĝoj de niaj pasportoj por konservi originalan memoraĵon. Ni ne trovas ĝin kaj ni longe poste lernos, ke ĝi fakte troviĝas tuj post la enirejo. Eĉ se ni tre verŝajne ne estus fuŝintaj paĝon de nia pasporto por tio (ni bezonas sufiĉae da libereraj lokoj en niaj pasportoj por viziti ankoraŭ multajn pliajn landojn), tiu informo povas interesi vizitontojn.

Poste prezentiĝas la malsuprenirado per la ŝtuparoj ĝis la malalta kontrolejo al Maĉupikĉuo. Estas pli facile kaj pli rapide ol supreniri, sed ni ege atentemas, ĉar oni facile povas gliti sur la ŝtonaj ŝtupoj. Necesas ne forgesi, ke oni troviĝas en tropika areo kaj ke la enaera humideco estas tre alta.

Post reatingo de la fervoja trako malsupre, ni nenial bezonas reiri al Aguas Calientes. Ni direktiĝas al Hidroeléctrica surpaŝante la trakojn en la mala direkto de hieraŭ.

Ni atinjas la parkejon de la stacidomo Hidroeléctrica je 14:15, tio estas 45 minutojn antaŭ ol la renkontiĝhoro kun la ŝoforo de nia buslimuzino.

Ni ekveturas je nur 15:20, ĉar malfruas pasaĝeroj. Tial necesas respekti la instrukcioj de la diversaj homoj, kiuj prizorgas la turistojn, ĉu temu pri la ŝoforo, ĉu pri la organizantoj en Aguas Calientes.

La ŝoforo estas iom malafabla al ĉirilo. Li forte preskribas al Cirilo, ke li kunprenu plastajn sakojn por vomi, precizante, ke li ĉi-foje ne intencas halti por li. Kvazaŭ se Cirilo intence malsaniĝus! Aliflanke, li ne sin malpermesas plurfoje hahtiĝi, por aĉeti ĉu kokaon ĉu fruktojn, kaj por sendi telefonajn tekstmesaĝojn, same kiel por manĝi dum purigado de lia buseto en la sama porkamionista lunĉejo
, kiel okaze de la hieraŭa irado. Por kompensi tiujn tempo-malŝparojn, li tre rapidas inter ĉiuj haltoj kaj preterpasas ĉiujn aliajn busetojn.

Noktiĝo kaptas nin dum ni ankoraŭ estas meze de la montaro. Kvankam tiam pli malfacilas antaŭvidi la venantajn vojturniĝojn, Cirilo eksterordinare sukcesas nenion malmanĝi dum la tuta vojaĝo. Jam je 21:20, ni estas revenintaj en la centro de Kusko kaj, post kelkaj minutoj por reordigi niajn mensojn, restas al ni reveni al niaj gastigantoj per urba buso.






FICHIERS DES TRACES GPS



NOMS  DES  FICHIERS

Deux fichiers de traces GPS sont disponibles selon le sens de déplacement :

- aller-cuzco-machupicchu.gpx pour les itinéraires aller de Cuzco vers le Machu Picchu ;
- retour-machupicchu-cuzco.gpx pour les itinéraires retour du Machu Picchu vers Cuzco.

Quel que soit le lieu de départ, le point d'arrivée est situé aux ruines du Machu Picchu. C'est donc dès la sortie du site qu'il faut utiliser les traces contenues dans le fichier des itinéraires de retour.



TRACES  À  L'INTÉRIEUR  DES  FICHIERS

Chacun des deux fichiers contient plusieurs traces, selon le mode de déplacement utilisé et l'itinéraire emprunté..

Exemple de nom de trace : Vélo : Cuzco > Santa Teresa
Vélo : Mode de déplacement utilisé.
: Cusco > Santa Teresa : Itinéraire allant de Cuzco à Santa Tereza.



COULEURS DE TRACES

- Rouge : Trajets à vélo. Ceux-ci peuvent aussi être valables pour les trajets en bus ou en voiture, voire à pied pour les plus courageux disposant d'un temps illimité.
- Violet clair : Trajets en train.
- Violet foncé : Trajets en bus, en taxi ou en tout autre véhicule.
- Vert clair : Randonnées à pied.
- Vert foncé : Itinéraires alternatifs des randonnées à pied (viennent en complément des traces en vert clair).
- Marron : Simple déplacement à pied (par exemple pour aller d'Aguas Calientes au Macchu Picchu).

Libre à vous de changer ces couleurs si cela vous convient mieux.





Plus d'infos sont disponibles dans Wikipedia sur le Machu Picchu, Cuzco, Aguas Calientes, la Vallée Sacrée des Incas, Ollantaytambo, le Chemin de l'Inca et Choquequirao.

On peut aussi consulter le site de l'agence de voyage Peru Hike, qui permet d'avoir une vue d'ensemble des divers treks vers le Machu Picchu et ailleurs. Étrangement, le site est uniquement en anglais, et les tarifs affichés ne sont pas moins élevés que dans les autres agences de Cuzco. Mais cela donne une idée des treks disponibles dans la région, puisque, rappelons-le, hormis le Chemin de l'Inca, tous les treks sont réalisables par soi-même.

À voir aussi le site gouvernemental du Pérou I Peru, en français.

DOSIEROJ DE LA GPS-SPUROJ



NOMOJ  DE  LA  DOSIEROJ

Du dosieroj entenantaj GPS-spurojn estas disponeblaj laŭ la irdirekto :

iro-kuzko-machupikchuo.gpx por les iraj itineroj de Kusko al Maĉupikĉuo ;
- reveno-machupikchuo-kusko.gpx por la revenaj itineroj de Maĉupikĉuo al Kusko.

Kia ajn la deirloko, la alvenloko situas en la Maĉupikĉuaj ruinaĵoj. Konsekvence, jam ĉe la elirejo de la arkeologiejo necesos uzi la spurojn entenataj en la dosiero de la revenitineroj.



SPUROJ  ENE  DE  LA  DOSIEROJ

Ambaŭ dosiero entenas plurajn spurojn, laŭ la elktitaj veturilo kaj itinero...

Ekzemplo de nomo de spuro : Biciklo : Kusko > Santa Teresa
Biciklo : Uzata veturilo.
: Kusko > Santa Teresa : Itinero iranta de Kusko al Santa Teresa.



KOLOROJ  DE  LA  SPUROJ

- Ruĝe : Biciklaj itineroj. Ili povas utili ankaŭ por veturadoj per buso aŭ per aŭto, eventuale piede por la plej kuraĝuloj disponante pri senlima tempo.
- Helviolkolore : trajnado.
- Malhelviolkolore : Busado, taksiado aŭ ĉiu alia veturilo.
- Helverde : Piedekskursoj.
- Malhelverde : Alternativaj itineroj de piedekskursoj (aldoniĝas al la helverdaj spuroj).
- Brune : Simpla paŝado (ekzemple por iri de Aguas Calientes al Maĉupikĉuo).

Se tiuj koloroj ne konvenas al vi, simple ŝanĝu ilin.





Pli da informoj disponeblas ĉe Vikipedio sur le MaĉupikĉuoKusko, Aguas Calientes (es), la Sankta valo de Inkaoj, Ollantaytambo, la Inkaa Pado (es) kaj Ĉokekirao.

Eblas ankaŭ konsulti la retpaĝaron de la vojaĝagentejo Peru Hike, kiu havigas ĝeneralan vidon al la diversaj ekskursoj al Maĉupikĉuo kaj aliaj lokoj. Strange, la paĝaro estas nur en la angla, kaj la tie afiŝataj prezoj ne estas malpli altaj ol en la aliaj agentejoj en Kusko. Sed tio alportas informojn pri la disponeblaj ekskursoj en la regiono, ĉar, indas memorigi tion, escepte de la Inkaa pado, ĉiuj ekskursoj estas realigeblaj de si mem,.

Ankaŭ vidindas la paĝaron de la perua registaro I Peru, en diversaj lingvoj.
 
 
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